Thierry Keller (Usbek & Rica) à #Media : Comment récompenser les internautes

Thierry Keller, cofondateur et directeur éditorial du magazine Usbek & Rica, reste convaincu que papier restera un élément fort de son offre, alors qu'il sort -enfin - son site internet. Pourquoi six ans? Parce que la rédaction "ne se sentait pas vraiment mûre pour faire quotidien". Mais surtout, explique Thierry Keller, "on ne met pas le pied là où ça ne peut pas être stable".  En l'occurrence le nouveau site est original puisqu'il propose à ses visiteurs de récompenser l'engagement  par le biais d'une monnaie virtuelle, les "Usbeks", qui sont attribué à ceux qui  commentent, partagent ou "like" les contenus. Les internautes pourront utiliser leur "cagnotte" pour acquérir, directement dans un e-shop, des objets emblématiques du monde de demain, comme un Occulus Rift ( pour 550 Usbeks), sachant que l'on ne peut pas gagner plus de 5 Usbeks par semaine. Sur le plan du business model, le site se rallie au native advertising aux dépens du display.  Ces contenus sponsorisés par les premiers partenaires de cette aventure web, la BNP et EDF sont écrits par les journalistes de la rédaction. Avec près d'1,3 million de chiffre d'affaires et un résultat net de plus de 200 000 euros (deux indicateurs en hausse de près de 50%), Usbek & Rica détonne par sa bonne santé dans un milieu plutôt morose. Le fruit d'une stratégie de diversification réussie, avec un magazine trimestriel, un rendez-vous récurrent baptisé "le Tribunal pour les Générations Futures" et de l'e-commerce, avec les MakerBox qui permettent d'acheter un objet que l'internaute construit lui-même.

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