La réduction de la consommation de viande est plus marquée en France qu’ailleurs

Même constat pour la réduction de la consommation de sel.
Les réductions des consommations de viande et de sel sont plus marquées en France qu'à l’échelle mondiale, selon une étude internationale de BVA Xsight et du réseau WIN.
La dynamique de réduction de la consommation de viande s’affirme en France, où plus d’un tiers des individus déclarent avoir modifié leurs pratiques alimentaires en ce sens (36% versus 22% dans le monde). Cette évolution révèle des clivages sociodémographiques notables, selon l’étude : les femmes (43%) et les répondants âgés de 50 ans et plus (40%) s’inscrivent davantage dans cette tendance, tandis que les hommes (28%) et les plus jeunes (20%) manifestent une plus grande résistance au changement. À l’échelle internationale, la baisse est particulièrement marquée dans la région Maroc–Moyen-Orient (32%) tandis que la France se positionne au troisième rang mondial en matière de déprise carnée. À l’inverse, certaines zones comme les Philippines et le Paraguay enregistrent une progression significative de la consommation de viande, illustrant la diversité des trajectoires alimentaires selon les contextes économiques, culturels et nutritionnels.
Concernant le sel, ce sont 37% des Français qui disent avoir baissé leur consommation au cours de l’année écoulée, contre 29% dans le monde. Cette tendance s’accentue avec l’âge.
Vers l’adoption d’un modèle alimentaire plus sain
En France, l’étude relève que « les pratiques alimentaires témoignent d’une transformation progressive des comportements de consommation, marquée par une orientation vers des choix perçus comme plus sains ». Outre les réductions des consommations de viande et de sel, plus d’un tiers des individus (37%) – notamment les femmes et les populations plus âgées - déclarent réduire leur consommation d’aliments emballés. Parallèlement, près de la moitié des Français limitent leur consommation de confiseries (48%), tandis qu’un sur deux affirme fréquenter moins souvent les chaînes de restauration rapide (50%), une tendance plus prononcée chez les femmes (56%) et les seniors (62%).
L'étude et sa méthodologie sont consultables ici.