Adrénaline présente Germaine
Germaine n'est pas seulement le prénom d'une aïeule. Ni celui d'une petite fille d'aujourd'hui puisque les prénoms anciens sont de retour. Mais une ...IA, dont on doit la gestation et la naissance à l'agence Adrénaline. "La défiance croissante envers les marques oblige les communicants à relever un double défi : être toujours plus créatifs, tout en restant éthiques et conformes. Un exercice complexe, tant les perceptions et sensibilités du public se multiplient. Germaine est née de ce constat" précise l'agence... Germaine est donc une intelligence artificielle conversationnelle gratuite qui se positionne comme un outil préventif et pédagogique pour aider les communicants à anticiper les risques de réputation et à naviguer plus sereinement dans la complexité des enjeux éthiques et déontologiques de leurs campagnes – et éviter le bad buzz. Initialement conçue pour un usage interne par Adrénaline et ses clients, Germaine est désormais ouverte gratuitement à tous les acteurs de la communication : annonceurs, agences, indépendants, étudiants. Germaine n’est ni un juge ni une instance officielle : elle ne remplace pas un avis juridique officiel. "Elle agit comme une alliée bienveillante qui invite à la réflexion et fait gagner du temps. Concrètement, il suffit de lui soumettre un slogan, un visuel ou un script pour qu’elle identifie des risques potentiels (greenwashing, stéréotypes, sur-promesses, mentions trompeuses…) et en explique les implications, en s’appuyant sur les règles et recommandations existantes" lit-on encore dans le communiqué. "Nous voulions une solution simple et réellement utile pour repérer nos angles morts déontologiques, sans brider la créativité. Germaine apporte un regard extérieur, rigoureux et bienveillant, au service d’une communication plus responsable" explique Mathieu Vicard, directeur général d’Adrénaline.
L’avis de Germaine sur… la dernière campagne publicitaire Shein
Elle dit" Les slogans emploient des formulations rhétoriques fortes qui rapprochent la mode d’un droit fondamental, ce qui pourrait être perçu comme une instrumentalisation de valeurs sociales ou politiques à des fins commerciales. Shein est souvent critiquée sur des sujets tels que les conditions de travail, l’impact environnemental, la transparence sur la chaîne de valeur. Cela crée un écart de perception potentiel entre la promesse d’amélioration éthique et la réalité perçue. Sans éléments tangibles, la mention “nous œuvrons chaque jour à l’amélioration continue” peut être jugée insuffisante". Les risques à anticiper sont selon Germaine "Purpose washing, Publicité trompeuse par omission, Bad buzz réputationnel".