Dentsu France nettoie les tags inactifs d’anciennes campagnes publicitaires

Dans le cadre de son nouveau club « dentsu Sw!tch » qui rassemble agence et clients afin d’agir pour la réduction de l’empreinte carbone, dentsu France annonce la mise en place d’une offre écoresponsable qui permet à ses annonceurs de nettoyer les « tags » inactifs déclenchés sur leur site lors de campagnes publicitaires antérieures*. Baptisée « Tag Cleaner », celle-ci se décline en 3 étapes : le relevé des tags, l’analyse et la sélection des tags « non-actifs » et la suppression de ceux-ci. Concrètement, via un programme développé en interne, une requête est envoyée à l’API du serveur de publicité de l’annonceur (l’adserver) afin d’obtenir la liste exhaustive de l’ensemble des marqueurs publicitaires et pixels tiers pour un annonceur donné. Une identification des tags obsolètes peut alors être effectuée afin de les désactiver et de les supprimer définitivement depuis l’adserver de l’annonceur. « Un nettoyage rapide, qui peut être opéré en moins d’une semaine », assure dentsu France dans un communiqué.

A terme, le groupe entend également mettre en place un nettoyage « plus complet » comprenant la suppression des marqueurs webanalytics et pixels tiers intégrés (fin 2022) et un « scrapping » permettant le scan du site pour lister l’ensemble des scripts appelés sur celle-ci (2023). Il travaille en outre sur d’autres offres « dentsu Sw!tch » qui devraient voir le jour « dans les mois à venir », telle qu’une « PMP verte », qui donnera la possibilité aux annonceurs d’identifier et de privilégier les acteurs et plateformes engagés du marché ainsi qu'un guide de la communication éco-responsable élaboré conjointement avec le partenaire du club, la régie MPublicité.

*: Selon dentsu France, les agences digitales intègrent en moyenne 650 tags par an et par annonceur sur leurs sites pour le suivi des campagnes digitales. Des tags qui génèrent 130g de CO2, soit la consommation moyenne d’une ampoule classique allumée pendant 29h. En 2021, cela représente pour la France (avec 64 882 annonceurs présents, selon le BUMP) plus de 8T de CO2 par an (huit aller-retour Paris/New-York en avion ou encore 10 450 trajets Londres/Paris en TGV). Or, la majorité de ces tags ont une utilité éphémère et deviennent obsolètes une fois la campagne clôturée. Pire encore, ils représentent un poids significatif sur les sites et augmentent le temps de chargement de ceux-ci. Ils complexifient également le recensement des marqueurs de la publicité dans le cadre du RGPD et sont donc, à tous niveaux, néfastes.

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