A quoi ressemble la FoodTech française ?

DigitalFoodLab, en partenariat avec Sopexa et Vitagora, publie une étude sur la FoodTech française. Et tente d'avancer quelques tendances pour demain et après-demain.

DigitalFoodLab, en partenariat avec Sopexa et Vitagora (pôle de compétitivité agroalimentaire des régions Bourgogne-Franche-Comté et Ile-de-France) photographie le phénomène FoodTech dans l'hexagone. On compte aujourd'hui 472 start-up actives principalement à en Ile-de-France (60%). La majorité des investissements est concentrée sur trois catégories : l'AgTech (agriculture du futur), le FoodServices (restauration de demain) et le Retail/Delivery. Quant au poids de la FoodTech française au niveau mondial, avec 219 levées de fonds entre 2013 et 2017, la France est 6ème en termes de nombre de levées, et 7ème en termes de montant investi. L’investissement médian s’élève à 500 000 € en France. Outre les résultats de cette étude (résultats synthétisés plus bas dans une infographie - L'étude complète peut également se télécharger ici), Mathieu Vincent, co fondateur de DigitalFoodLab, a également mené un travail prospectif en dégageant des tendances à court, moyen et long terme.

Court terme

  • Plus de livraisons personnalisées : repas pour les allergiques, les sportifs, les végans etc.
  • Plus de produits et d'innovation au niveau local
  • La data pour les restaurateurs et les industriels

Moyen terme (d'ici 3 à 5 ans)

  • Une traçabilité généralisée de la "fourche à la fourchette"
  • La nutrition personnalisée devrait se développer. Aux Etats-Unis, par exemple, des test génomiques (en libre accès) révèlent ce que nous pouvons manger pour rester en forme. En France, ces tests sont, pour l'heure, très encadrés par la loi.
  • Les aliments du "futur" comme les insectes, les algues ou ceux à base de protéines végétales se développeront.

Long terme (d'ici 10 à 20 ans)

  • Rapprochement entre les mondes de la production et les consommateurs. Notamment dans les villes avec des unités de productions urbaines.
  • Encore plus de transparence dans la supply chain.
  • Des aliments sur-mesure selon les besoins de chaque individu


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