Le rapport ''Publicité et environnement'' (Arpp/Ademe) est paru

L’Arpp et l’Ademe publient leur neuvième bilan "Publicité et Environnement" qui dresse un état des lieux de la conformité des publicités aux dispositions déontologiques de la recommandation développement durable de l’ARPP. Nouveauté cette année, les annonces sur les réseaux sociaux ont été incluses au panel de 25 000 publicités contenant des messages environnementaux, analysées. Comme lors précédent bilan, la moitié des manquements concernent la présentation de véhicules motorisés sur des espaces naturels, et les supports concernés par ces manquements sont majoritairement des bannières web suivies de post sur les réseaux sociaux.

37 manquements

Dans le cadre de ce travail conjoint avec l’ADEME, l’ARPP examine un volume très conséquent de publicités : plus de 23 500 en 2015, près de 25 000 en 2017. Résultat : 37 manquements en 2017, soit 5 % du volume de messages environnementaux examinés. Le volume de publicités avec des arguments écologiques a été en contante augmentation jusqu’en 2009  (6 % des 15 700 publicités examinées alors), il est, depuis 4 ans, stable à 3% de la production publicitaire examinée. Le taux de conformité des publicités sélectionnées, de l’ordre de 64 % la première année (2006), est désormais constamment supérieur à 90 % : 94 % en 2017 (93 % en 2015). L’analyse des messages démontre, année après année, que les manquements spectaculaires ont presque disparu, la plupart des professionnels du secteur maîtrisant désormais les textes applicables.

Préconisations

  • Nécessité de familiariser les équipes communiquant sur les services réseaux sociaux avec les règles d’éthique : il faut rester vigilant, et l’activité pédagogique des bilans reste essentielle. Cela a été tout particulièrement le cas en 2017 avec l’ouverture de l’analyse aux messages publicitaires diffusés sur les réseaux sociaux. Bien que les entreprises concernées connaissent, pour la plupart, l’ARPP, les services gérant en interne la diffusion de ces messages n’étaient généralement pas familiarisés avec les règles d’éthique.

Ces résultats prennent une dimension particulière dans le contexte de finalisation par le gouvernement, et auquel l’Ademe est associée, de la feuille de route "économie circulaire" et de remise en cause du modèle de consommation conventionnel. Les analyses Ademe/ Arpp ont été partagées avec un expert en communication environnementale, Mathieu Jahnich, le président de la Commission développement durable de l’Association des Agences Conseils en Communication (AACC), Gildas Bonnel (Sidièse), ainsi qu’avec la vice-présidente du Conseil Paritaire de la Publicité, Rita Fahd (FNE).

Pour lire l'intégralité de l'étude, c'est .

À lire aussi

Filtrer par