Démantèlement de Facebook : Sheryl Sandberg contre-attaque

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Sheryl Sandberg, la numéro deux de Facebook, s'est opposée vendredi à toute idée de démantèlement du groupe, évoqué notamment par un co-fondateur du réseau social. "Vous pouvez nous démanteler, démanteler d'autres groupes technologiques, mais vous ne règlerez pas les problèmes plus fondamentaux qui inquiètent les gens", a-t-elle affirmé sur la chaîne de télévision américaine CNBC. Elle a souligné que les préoccupations autour de la sécurité lors d'élections et plus généralement la protection de la vie privée constituaient les dossiers principaux à gérer. "Bien que les gens s'inquiètent de la taille et du pouvoir des entreprises technologiques, il existe aussi une inquiétude sur la taille et le pouvoir des sociétés chinoises, et la prise de conscience qu'elles ne seront pas démantelées", a-t-elle ajouté. Cette idée de démantèlement a récemment ressurgit avec un appel de l’un des cofondateurs de Facebook, Chris Hughes. Son idée ? Séparer le réseau social, son activité originelle, des deux autres applications, Instagram et WhatsApp. Elizabeth Warren, une des candidates démocrates à la présidentielle de 2020, avait aussi proposé récemment de "démanteler" des géants comme Facebook. Sur CNBC, Sheryl Sandberg admet que "Facebook a la responsabilité de mieux faire pour regagner la confiance des utilisateurs" en coopérant davantage avec les autorités locales. La dirigeante a par ailleurs estimé que les lourdes réformes que le groupe entend engager ne risquent pas de peser à long terme sur le chiffre d'affaire de l'entreprise, qui fonde largement son modèle économique sur la vente de publicité ciblée sur les préférences des utilisateurs.

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