Google achète des bureaux à Londres pour 1 milliard de dollars

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En plein boom du télétravail, Google annonce l'achat pour un milliard de dollars d'un complexe immobilier qui abrite une partie de ses bureaux londoniens, et compte faire monter en puissance ses effectifs dans la capitale britannique. Le géant technologique américain fait par ailleurs construire un monumental nouveau site sur plus de 90.000 mètres carrés dans le quartier de King’s Cross, un projet déjà annoncé et qui devrait être achevé au cours des deux prochaines années. Grâce à l'acquisition de ces bureaux où il est actuellement locataire, « Google aura la capacité d'accueillir 10.000 employés sur ses sites au Royaume-Uni, en incluant le nouveau projet de King's Cross », a annoncé l'entreprise dans un communiqué vendredi. Le mastodonte technologique emploie pour l'instant plus de 6.400 personnes dans le pays, dont près de 700 embauchées l'an dernier. Après l'explosion du télétravail avec la pandémie, cet achat à Saint Giles, en plein centre de la capitale britannique, « témoigne de la confiance continue de Google dans le bureau en tant que lieu de collaboration et de connexion en personne », selon le communiqué.

La firme californienne compte injecter « plusieurs millions de livres » pour rénover les lieux, avec « de nouveaux espaces de collaboration » qui pourront être configurés de différentes façons selon les besoins mais aussi des espaces extérieurs couverts « pour pouvoir travailler à l'air libre ». Ce complexe de trois bâtiments entourant une place publique centrale a été dessiné par l'architecte vedette italien Renzo Piano. Il compte d’autres entreprises locataires qui ne seront pas affectées par le changement de propriétaire. L'entreprise dispose en outre de locaux sur trois autres sites à Londres, dans les quartiers de King's Cross et Victoria, ainsi que d'un site à Manchester. Et le bâtiment qui doit sortir de terre, dont le prix n'a pas été dévoilé, est le premier intégralement construit par Google dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. L'investissement annoncé vendredi « est un important vote de confiance dans le Royaume-Uni en tant que pole technologique de premier plan » et « la preuve que le pays reste l'un des endroits les plus attrayants au monde pour le développement de leurs activités », a salué le ministre des Finances Richi Sunak sur Twitter. Les entreprises technologiques ont le vent en poupe à Londres, qui a vu les investissements dans les jeunes pousses du secteur bondir l’an dernier à 25,5 milliards de dollars, loin devant les autres capitales européennes.

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