Le retour de Vivatech du 16 au 19 juin

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Pierre Louette, Julie Ranty et Maurice Levy lors de la présentation du Vivatech 2021 le 13 avril

Annulé en 2020 pour cause de pandémie, le salon parisien des technologies Vivatech revient du 16 au 19 juin avec une organisation remodelée, à la fois physique et virtuelle, ont annoncé mardi ses organisateurs en conférence de presse. En raison des contraintes sanitaires, le format sera réduit, avec une surface d'exposition prévue à 25.000 m² contre 56.000 m² en 2019, et quelque 500 exposants (dont 200 start-up) confirmés à ce jour, selon Julie Ranty, la directrice générale du salon.  Alors que la dernière édition avait attiré 124.000 visiteurs au parc des Expositions de la porte de Versailles à Paris, il faudra cette année respecter une jauge - qui n'a pas encore été précisée - et les visiteurs devront présenter à l'entrée un test Covid négatif datant de moins de 3 jours. Mais les prévisions d'une amélioration de la situation sanitaire en France restent encore précaires. Au-delà du hall d'exposition, Vivatech entend démultiplier sa présence en ligne et notamment son audience à l'international. Trois "chaînes" diffuseront sur internet les images des scènes de conférences aménagées comme des plateaux de télévision, et une application permettra de découvrir les innovations présentées par des jeunes pousses présentes sur site ou exclusivement en ligne. Le salon entend aussi produire des contenus numériques tout au long de l'année. "On sait que les évènements phygitaux se prolongent dans le temps, ce qui assure à nos partenaires une exposition encore supérieure", a déclaré Pierre Louette, le PDG du groupe Les Echos-Le Parisien, qui co-organise le salon. Dans le détail, l'accès complet aux événements physiques et virtuels coûtera 390 euros (250 euros pour une start-up), et l'offre en ligne reviendra à 190 euros (hors promotion). Le grand public pourra accéder au salon le samedi pour 25 euros (hors tarif réduit), ou visionner des contenus diffusés gratuitement sur les plateformes. Les orateurs seront annoncés lors d'une nouvelle présentation début mai. "Nous voulons avoir le maximum de noms en présentiel", a dit Maurice Lévy, président du conseil de surveillance de Publicis et cofondateur du salon. Au-delà des innovations technologiques (quantique, robotique, biotech ou encore secteur du spatial) et des discours inspirants sur la transformation numérique, le salon entend aborder des sujets plus critiques, comme la régulation du secteur, son inclusivité, son impact environnemental, ou encore les problématiques du travail à distance. "Quand il y a trop de tech, ça peut être un problème et il faut qu'on l'admette", a dit M. Lévy à l'AFP. "La technologie peut rendre des services considérables dans le cadre d'une pandémie, mais on voit bien aussi qu'elle prive les gens de quelque chose d'essentiel, cette dimension de vie sociale. On n’est pas dupe de ça, même si on dit Viva la technologie".

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