LinkedIn va utiliser les données de ses utilisateurs dans l'UE pour entrainer l'IA générative
Le réseau professionnel LinkedIn va utiliser à partir de ce lundi les données publiques de ses utilisateurs dans l'Union européenne et d'autres régions du monde pour "entraîner les modèles d'IA générative", conformément à une annonce publiée dans un billet de blog. Dans un texte publié il y a quelques semaines, l'entreprise basée en Californie a indiqué qu'elle utiliserait à compter du 3 novembre certaines données de ses abonnés comme les éléments de leur "profil, les posts et articles, les réponses et CV enregistrés dans le cadre de candidatures" afin d'"alimenter l'intelligence artificielle générative".
Racheté par Microsoft en 2016, LinkedIn, qui revendique un milliard d'utilisateurs, utilise notamment des modèles d'IA générative fournis par les services Azure OpenAI de son propriétaire. Les messages privés et les "données relatives aux salaires" ne sont pas concernés, a précisé le groupe.
Le choix
Les détenteurs d'un compte peuvent désactiver cette utilisation dans les options de confidentialité des données du site. LinkedIn précise en outre que les mineurs ne seront pas concernés, et ce même si leur préférence apparaît activée.
Déjà mise en place aux États-Unis, cette nouvelle politique est également déployée ce lundi au Royaume-Uni, en Suisse, au Canada ou encore à Hong-Kong.