Bon mot

Et voilà ! C’est fini ! Officiellement, on ne peut plus se souhaiter bonne année depuis jeudi. Plus que onze mois avant de recommencer. Alors, qu’est-ce qu’on va faire ? On va profiter d’une année for good. Parce que, je ne sais pas si vous avez constaté, mais c’est le mot du moment. Tout est good : les marques, les produits, les agences de pub… Il y a même un docteur, mais j’en ai déjà parlé.  Pour ceux qui croient parler anglais mais qui n’y entravent rien au marketing, je rappelle que good ne veut pas dire bon. C’est mieux que ça. Là, on parle du respect absolu de la nature, des gens, de la planète et de tout ce qui dure pour la faire durer. La planète. Enfin, surtout nous, c’est-à-dire le business qui nous fait vivre. Il n’y a pas si longtemps, on disait même « act for good », mais bon, depuis l’automne le mot acte évoque plutôt un autre genre d’actions quelque peu répétitives et dont les effets certes durables, sont douteux sur le plan écologique. Ça doit être par-là que ça coince. Entre les intentions souvent généreuses et les résistances parfois farouches. Au-delà des mots à la mode, il y souvent des réalités plus complexes que les slogans. Pas une raison pour ne pas en cogiter (brain stormer en français) pour en créer d’autres. Juste de s’arrêter de temps en temps pour vérifier que notre monde de la com tourne bien dans le même sens que celui à qui il s’adresse.

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