Les caprices du pouvoir

C’est un truc qui ne m’a jamais quitté depuis l’enfance : je suis toujours épaté, pour ne pas dire affligé, par les « grandes personnes » qui se comportent comme des gamins. Bon, quand j’étais vraiment petit (si, je l’ai été), les grandes personnes en question pouvaient être des ados ou pas beaucoup plus vieux. Plus le temps a passé, plus grande a été ma perplexité face à ce genre de comportement. On a eu récemment l’exemple du président des États-Unis d’Amérique, qui semble-t-il a voulu prendre le volant de ce qui était encore sa voiture de fonction pour foncer sur le Congrès et rejoindre ses soutiens. La semaine dernière, on a vu l’un de ses amis, Premier ministre britannique, s’accrocher à son poste malgré les mensonges à répétition qu’il a proféré pendant son mandat. Et ce week-end, l’homme le plus riche du monde, disrupteur de génie des industries automobiles, spatiales et autres, qui renonce à racheter Twitter qu’il guignait pourtant encore il y a quelques jours comme un môme devant une vitrine de jouets. Oui, je sais, ça peut évoluer très vite et le temps que mes lecteurs les plus tardifs lisent cet édito, il aura peut-être à nouveau changé d’avis. Dans le même temps, à défaut du même registre, voilà que T’choupi, le héros des tout-petits, vient de lancer une collection de NFT à son image. À première vue, ça peut paraître un peu prématuré pour son audience, mais va savoir, peut-être du Donald, Boris ou Elon vont se jeter dessus. Ils ont l’âge.

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