A côté de la plaque

Photo édito

Je ne voudrais inquiéter personne, mais il serait peut-être temps de trouver des solutions. Parce que le monde devient fou. Notre belle société toute pleine de technos géniales n’est pas loin de s’arrêter à cause d’un virus qui n’est pas loin de tout perturber. Cet horrible truc s’appelle Bot 404 et il génère de fausses données de navigation avec des URL frauduleuses. Du coup, paf des escrocs détournent l’argent des annonceurs et les médias ne touchent rien. Selon les premières estimations, plus de 15 millions de dollars auraient déjà été détournés. Et ce n’est peut-être pas fini. Heureusement, l’alerte a été lancée et les mesures de confinement et de protection des sites visés ont été prises, ce qui devrait permettre d’endiguer ce fléau qui menace l’équilibre et la santé de nos belles sociétés. Enfin jusqu’à la prochaine menace. Pensez qu’un virus particulièrement virulent touche les poumons de notre société numériques que sont ces belles plateformes qui nous permettent de communiquer, d’aimer et de commercer. Nous serions dans de beaux draps. Comment faire pour raconter nos vies, acheter nos biens de consommations les plus élémentaires, nous divertir sans notre petit écran ? Et surtout comment s’indigner ? Il faudrait sortir, se croiser, se serrer au risque d’attraper d’horribles maladies dont nous ne pourrions même pas partager les symptômes. Impossible d’amplifier l’inquiétude ou de rassurer faussement. Allez, j’arrête, rassurez-vous, tout cela n’est que science-fiction.

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