Fermer ou ne pas fermer

Cette semaine, j’ai compris pourquoi je ne serai jamais un maître du monde numérique. Non parce que je ne sais pas compter ou que je n’ai jamais eu la bonne idée façon "je crée le plus grand réseau du monde pour draguer les filles". Encore que. Mais non, la vraie raison c’est que dans l’hypothèse où j’y serais arrivé, jamais mais alors jamais, je n’aurais fermé mon réseau sous prétexte qu’il y aurait une faille dans la sécurité exposant la vie privée d’un demi-million de personnes. 500 000 adresses ouvertes à tous hackers qui passent et hop, on boucle. Bon, d’accord on a tous un compte Google + et on l’a tous oublié, mais quand même. J’aurais quand même bien aimé assister à la réunion au cours de laquelle ils ont pris cette décision. "Quoi, mais ce n’était pas déjà fermé ?" Cela dit, dans la maison d’à coté où les comptes sont aussi mal gardés que les ministres dans un gouvernement français, c’est 29 millions de noms, adresses et numéros de téléphone qui sont partis dans la nature. Enfin, si on peut dire. Mais là, il n’est apparemment pas du tout question de fermer. Encore un truc que je ne pige pas. Pas si facile de diriger un GAFA.

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