Je est un autre

Photo édito

Je ne sais pas vous, mais quand je clique sur ma boîte mail le matin, j’ai l’impression de déclencher une avalanche. Un flot désordonné de messages qui pour l’essentiel ne me concernent pas. Mais alors pas du tout. Et parmi ceux-là, il en est qui sont encore moins à leur place que les autres (non, pas les spams, je vous en parlerai peut-être un autre jour) mais qui me réjouissent particulièrement. Comme ce monsieur qui m’a écrit cette semaine pour me reprocher la faiblesse des programmes d’Euronews. La première réaction, après avoir décrypté le message bourré de fautes d’orthographe — et plutôt bien rigolé — est de se demander pourquoi ? Quand on se fait traiter de tous les noms parce qu’on a programmé le retour de Zemmour sur nos antennes, c’est moins drôle mais il n’y a qu’une lettre de différence. Mais Euro, c’est quand même sensiblement différent de CB, non ? Et je ne parle pas de tous ces gens qui depuis que Christian Blachas a fondé notre journal, nous demandent si nous parlons français à CBS News. Je vous préviens, si Trump est réélu l’année prochaine, ce n’est pas la peine de m’écrire, je n’y suis pour rien.

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