Parole

C’est une info que vous avez peut-être vu passer cette semaine. L’équipementier allemand Bosch a présenté un dispositif permettant de réduire de manière spectaculaire les émissions d’oxyde d’azote des moteurs diesel. Vous êtes contents ? Non ? Vous devriez parce que Bosch explique que ce dispositif — qui ne coûte quasiment rien — permettra à ces moteurs non seulement de respecter les futures normes européennes, mais de les ridiculiser tellement les émissions de NOx (oui, c’est comme ça qu’on dit) seront basses. Formidable. Oui mais voilà. Le plus gros problème de Bosch, c’est que personne n’y croit à cette histoire. À tort certainement, mais après avoir menti au monde entier, l’industrie automobile, et singulièrement l’industrie automobile allemande que nous avons tous pris en exemple, a un sacré boulot devant elle pour rétablir la confiance. C’est ça le mot-clé : la confiance. Une valeur très recherchée ces derniers temps. Et pas seulement sur la pollution. Dans notre industrie de la publicité et de la communication, des fake news à la brand safety, il y a aussi du boulot. Et celui qui inventera le filtre à fausses nouvelles qui marche vraiment risque d’avoir plus de boulot pour convaincre que pour fabriquer sa machine. Parole.

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