Point de repère

Photo édito

Ouh là, on est quel jour aujourd’hui ? Parce que ce n’est pas évident. Tout confinés que nous sommes, ça devient compliqué de distinguer la semaine des week-ends. Encore que. Je ne sais pas vous, mais cette semaine j’ai turbiné comme jamais. Vissé du matin au soir à mon bureau, à téléphoner, conférer, tester des nouvelles plateformes de vidéoconférence. Et je ne dois pas être le seul parce que depuis lundi, quand j’appelle un contact pro sur son mobile, la plupart du temps il est déjà en réunion sur un autre appareil. Autant dire qu’on n’a pas trop profité des multiples propositions et offres pour occuper le temps pendant l’isolement. Même pas de lire les journaux du confinement proposés par des tas de sommités médiatiques en mal de public. Bon, ce n’est que la première semaine et nous savons tous qu’il y en aura quelques autres à supporter. Un je-ne-sais-quoi me fait dire que l’entrain des premiers jours pourrait bien s’émousser avec le temps, non ? Avec un peu de chance (non beaucoup) les spécialistes autoproclamés de toutes les crises qui savent mieux que tout le monde ce qu’il aurait fallu faire se calmeront aussi… Parce que si on pouvait simplement se contenter de respecter ce qui semble être la base de la lutte contre ce virus, c’est-à-dire rester chez soi, ce serait déjà bien. Nous sommes forts et nous avons des tas d’outils qui nous permettent – aussi — de calmer nos nerfs et de tromper notre isolement. Il le faut. C’est la seule condition à laquelle nous nous retrouverons enfin pour nous embrasser et nous serrer la main pour le simple plaisir de pouvoir le faire. En sécurité.

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