La roue tourne

Photo édito

Le temps passe de plus en plus vite… Stop ! On arrête tout de suite les blagues sur l’âge de l’auteur ou sa possible sénilité.... Je l’ai peut-être déjà écrit, mais cette fois-ci, je peux démontrer cette assertion, certes banale mais terriblement exacte. Au moins en ce qui concerne l’évolution combinée de la technologie et de l’économie. Ainsi, là où il a fallu un siècle ou peu s’en faut pour disrupter le métier de taxi par un effet connu aujourd’hui sous le nom d’uberisation, la déstabilisation du même Uber par une foultitude de vélos, trottinettes et autres monoroues aura pris cinq années tout au plus. Parce que nous avons tous compris que le lancement du nouveau service de vélo d’Uber baptisé Jump vise à anticiper l’inexorable grignotage du roi de l’autopartage par les jeunes turcs du déplacement léger. Pas question ici de gloser sur le danger potentiel que ces engins aussi rapides que silencieux font courir aux piétons aussi bien qu’à leurs pilotes, si on peut les appeler ainsi. Non, juste de s’interroger sur les modèles économiques de ses acteurs constamment renouvelés. Une chose est avérée. Ils n’ont aucun problème pour lever des fonds. Quels que soient les doutes que l’on peut avoir leur modèle économique, les séries A, B et C s’enchaînent, les millions sont investis et aussitôt dépensés. En revanche à partir d’une certaine taille, voire d’un certain âge, il devient de plus en plus difficile de convaincre les investisseurs. Tiens, Uber en est à vouloir s’introduire en Bourse. Pauvre vieux.

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