Suprême félicité

Mais qu’est-ce que je suis content ! Mais quelle joie profonde et simple d’en être arrivé là. Tant de travail, tant d’efforts, de renoncements à des plaisirs pour tendre et atteindre ce but ultime. Et puis, c’est bon de se sentir porté, que dis-je supporté, encouragé. Un bonheur comme on en connaît peu dans une vie et qui vous transforme à jamais ou presque. Une joie que les étrangers nous envient et on les comprend, les pauvres, eux qui ne peuvent connaître une telle félicité. Non, vraiment je suis très très content, au cas où vous ne l’auriez pas compris. C’en est presque indécent. Heureux d’être arrivé à ce point du mois de juillet ou enfin, après tant d’effort, je vais pouvoir prendre des congés. Me reposer et réfléchir à la suite de notre formidable aventure. À ces numéros, ces éditos qu’il faudra encore produire pour le plus grand bonheur de nos lecteurs. Un travail compensé par ces congés payés que le monde nous envie. Car décidément, et n’y voyez aucune ironie, la France est un beau pays et je m’en vais encore une fois le visiter. What did you expect ? Bonnes vacances.

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