Vues de loin

Photo édito

Et vous, qu’est-ce que vous allez faire pour le Black Friday ? Oui, je sais, je m’y prends à l’avance mais je suis un peu perdu. Pour être tout à fait sincère, je pensais que c’était vendredi dernier. Ou celui d’avant, parce que cela fait près d’un mois que mes boîtes mail, mon téléphone et tout ce qui me permet de recevoir des messages m’avertissent de promotions tellement époustouflantes sur pratiquement tout ce dont je peux rêver que je ne sais pas comment je fais pour y résister. Autant dire que je serais mortifié de rater une affaire parce que je me serais trompé de date. Vous me direz que dans le pire des cas, il reste Noël qui n’est que dans un mois, puis les soldes dans deux. Certes, mais on ne sait pas ce qui se sera passé entre-temps. Une vague, deux ? Un confinement semi-partiel à plein temps pour les non-vaccinés à trois doses ? Tout est possible dans ce monde imparfait. C’est pourquoi j’admire les organisateurs de Cannes Lions qui annoncent triomphalement que, ça y est, nous allons y retourner en juin prochain. Quand on sait que ce sont les groupes américains, publicitaires ou non, qui font l’essentiel du business, on se dit que les organisateurs sont d'un optimisme forcené. Ou alors ils ont des infos dont le reste du monde ne dispose pas. À moins qu’ils ne prévoient déjà la présence massive de Pfizer et autre Merck sur la Croisette. Pour faire passer la pilule.

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