5G : Un rapport vient bousculer les clichés

Etude ConsumerLab Ericsson

Les consommateurs sont prêts à payer plus cher pour les services 5G. C’est une des révélations du rapport « 5G Consumer Potential » menée par le ConsumerLab d’Ericsson. « Nous avons brisé quatre mythes sur le rapport des consommateurs à la 5G et répondu aux questions qui l’entourent. Les consommateurs indiquent clairement qu’ils pensent que le smartphone ne sera pas le seul support pour accéder à la 5G », estime Jasmeet Singh Sethi, directeur du ConsumerLab d’Ericsson. Les quatre mythes balayés qu’il évoque sont les suivants : la 5G n’apporte aucun avantage à court terme, il n’y a pas de réel cas d’usage pour la 5G et il n’y a pas d’offre tarifaire premium non plus, les smartphones seront la voie miracle pour la 5G : la seule et unique solution pour avoir accès aux services de la cinquième génération, les modèles d’usage actuels peuvent être utilisés pour prédire la future demande en 5G.

Selon Ericsson, ces représentations ne sont plus tenables. L’étude révèle que les consommateurs voient l’avantage de la 5G à court terme : ils attendent avec impatience l’arrivée de la technologie qui permettra de réduire l’encombrement du réseau en zone urbaine, et d’offrir plus de choix en termes de haut débit à leur domicile. Aussi, les utilisateurs de smartphones indiquent qu’ils sont prêts à payer 20 % de plus pour les services 5G, tandis que la moitié des primo-adoptants accepteraient de payer 32 % de plus. Un utilisateur sur cinq consommera plus de 200 GB par mois sur un appareil 5G d’ici 2025, avec l’augmentation de la consommation de vidéos de meilleure résolution, en réalité virtuelle ou augmentée. Avec cette étude, Ericsson souligne les opportunités que la 5G apporte aux fournisseurs de services.

Méthodologie : l’étude du ConsumerLab d’Ericsson est fondée sur 35 000 entretiens avec des utilisateurs de smartphones, entre 15 et 69 ans, au sein de 22 pays différents. Cela représente l’avis de près d’un milliard de personnes. Pour approfondir cette étude, 22 entretiens complémentaires ont été conduits avec des experts, des universitaires mais aussi des dirigeants travaillant pour des opérateurs mobiles, des fabricants de puces électroniques et de téléphones, des start-ups et des think tanks.

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