Covid-19 : Les Français se projettent sur l'après-confinement

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(© Dawid Zawiła, Unsplash)

La crise du Covid-19 met à rude épreuve l'imagination des Français, qui, confinés, pensent déjà à prendre des vacances ou a renouer avec leurs loisirs préférés pour ne pas céder à l'anxiété et à l'ennui. Une période autour de laquelle l’agence TLC Marketing, spécialisée dans les campagnes promotionnelles, dirigée par Pamela Leplatre et Richard Pellet, a enquêté autour d'un échantillon de 1 058 consommateurs. Un document intitulé « Occupations & Loisirs des Français pendant et après le confinement ».

Vous n'êtes plus vous-mêmes en confinement ? Rassurez-vous, tout le monde est dans la même situation, à vouloir tromper le temps. Néanmoins, comme le révèle dans une nouvelle étude TLC Marketing, les Français, qui ont du changer de rythme et d'habitudes pour respecter cette mesure de prévention contre le Covid-19, aspirent à reprendre les loisirs. Du moins en attendant un éventuel départ en vacances et pour ne pas avoir le blues.

 En effet, en cette période de confinement 1/3 des Français ont l’impression de prendre plus soin d’eux, alors qu’ils sont 63% à estimer ne pas vraiment sentir de différence avec l'avant. Aussi, lorsqu'ils pratiquent des activités, ces derniers découvrent ou redécouvrent la cuisine, qui rallie tous les suffrages (41%), ou les loisirs (pour les familles avec 46%). Enfin, bon nombre de sondés passent du temps sur les écrans; soit pour regarder films et des séries, soit pour communiquer avec leurs proches (63%). Enfin, certains améliorent leurs compétences en matière de jeux-vidéos (14%) ou développent une activité artistique (18%). Et puis, de façon individuelle, ils se libèrent du temps pou faire du sport, lire et jardiner; activités qu'ils envisagent de continuer après le confinement. Les sondés souhaitent également retrouver leurs proches le plus vite possible au sortir de la crise; en profitant de leur famille et leurs amis, comme des restaurant et des bars. Plus largement, ils envisagent au-delà des sorties primaires immédiates, de (re)faire du shopping (en ligne ou de façon physique, 40%), de retourner au cinéma (37%) et de pratiquer le sport en salle, sinon en extérieur (33%). Enfin, un faible pourcentage se met à la musique (5%), ou s'engage auprès d'une association (2%).

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Un avant et un après

En terme de consommation, seuls 22% indiquent qu'ils consommeront moins qu’avant, alors que 53% reprendront leurs habitudes d’avant confinement. Enfin, 25% se lâcheront sur leur consommation pour combler leurs frustrations.  En terme de dépenses, ces consommateurs privilégieront les loisirs et sorties, puis les vacances. Enfin, en 3ème position, l’habillement. Le plus important étant, de continuer à se faire plaisir malgré tout. 

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Et pour l'été ?

Bon nombre de Français aspirent à lézarder au soleil... mais pour la plupart, en France (63% contre 14% dans le monde et 23% en Europe) et ce, en famille (77%), contre 25% qui n'ont pas ce type de projet en tête. Le confinement leur aura également permis de mieux organiser leur temps pour profiter mieux des plaisirs de la vie (choses importantes comme anodines), à 76%. Enfin, cette période leur aura permis de prendre conscience de l'environnement qui les entoure : alors que 70% indiquent qu'ils consommeront de manière plus responsable, seuls 40% anticipent de s’impliquer dans une cause. 11% d'entre eux, assoiffés de nature, ambitionnent également de se mettre au vert. Enfin, il y a ceux qui veulent changer du tout au tout en embrassant une nouvelle vie (déménagement, travail, nouvelles habitudes, faire attention, etc).

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(© Jude Beck, Unsplash)

Méthodologie : TLC Marketing possède une base de données consommateurs de plus de 50 000 personnes ayant participé à des opérations organisées par l'agence. La base de l'étude est de 1 058 personnes, âgés de 18 ans et plus, interrogées par questionnaire en ligne sur système Computer Assisted Web Interview, entre le 3 et le 8 avril 2020. En pourcentages, 62% de femmes y ont répondu, contre 38% d'hommes. 18% de répondants venaient d'Ile-de-France, 15% d'Auvergne -Rhône-Alpes, 10% des Hauts- de-France, 8% de Nouvelle -Aquitaine et 8% du Grand Est. 

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