Forte croissance pour le marché français du conseil en relations publics

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(©  Michal Czyz, Unsplash)

Selon l’étude annuelle du SCRP, le Syndicat du Conseil en Relations Publicsréalisée auprès des adhérents du syndicat et menée par le cabinet Occurrence, le marché français du conseil en relations publics se porte bien.  Il aurait en effet été observé en 2018, une croissance moyenne de 11 % en chiffre d’affaires, de 11 % en honoraires et de 10 % en marge brute. Une nette amélioration par rapport à 2017, où était mesurée une croissance de 2,7 %.

Le monde des relations presse va bon train. En effet, si chaque année le Syndicat du Conseil en Relations Publics (1 500 collaborateurs et 65% du marché qui partagent même vision et déontologie dans la pratique des métiers), publie une étude annuelle d’activités auprès de ses adhérents. Objectif du document ? Analyser le marché, le taux de participation des agences membres (qui aura été de 83% pour l'année 2019) et illustrer l'importance de la multiplicité des services qu'elles proposent à leurs clients / entreprises/ annonceurs. 

La palette d'expertise est le succès assuré

Dans le détail, il aurait en effet été observé en 2018, une croissance moyenne de 11 % en chiffre d’affaires, de 11 % en honoraires et de 10 % en marge brute. Une nette amélioration par rapport à 2017, où était mesurée une croissance de 2,7 %.  Aussi, alors que seules 50 % des agences déclaraient une croissance significative en 2017, elles étaient 66 % en 2018. Une croissance multipliée par cinq pour les agences proposant une palette variée d’expertises PR, au-delà des relations médias. Toutefois, le syndicat note des disparités en fonction de l’étendue de l’offre de conseil en relations publics proposée : plus la palette d’expertises est large, plus la croissance est élevée. Lorsque les relations médias occupent plus de 45 % des honoraires de l’agence, leur croissance est, en moyenne de 4 %, alors qu’elle est multipliée par cinq, soit 21 %, lorsque les relations médias représentent moins de 45 % des honoraires de l’agence.

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(© Daniel Fazio, Unsplash)

Des  domaines d’intervention multiples

Si les relations médias constituent toujours la principale expertise facturée, la somme des autres domaines d’expertises représente désormais 55 % des honoraires des agences. Cela comprend stratégie corporate & marque, communication digitale / social media , communication sensible ou de crise mais aussi communication interne & employeur, marketing d’influence, affaires publiques et communication financière. Autre tendance générale observée dans la méthodologie, l'essor du marketing d’influence qui arrive en tête des répondants (86 % de citations) suivi des problématiques de purpose/raison d’être puis de la mesure /pilotage de la performance.

Les agences PR, des interlocuteurs clés

Par ailleurs, si le secteur est en forte croissance, c'est aussi parce qu'il est considéré d'intérêt général pour les entreprises qui ont des problématiques d'amélioration de leurs méthodes de communication. Les relations publics confirment ainsi leur position stratégique auprès des entreprises. Outre la traditionnelle direction de la communication (30%), la direction générale (22%) s’impose comme interlocutrice privilégiée des agences, aux côtés de la direction marketing (21%). Un accompagnement qui s’inscrit toujours dans la pérennité avec 69% d’honoraires issus de contrats annuels.

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(©  Rémi Walle, unsplash)



Une dynamique sectorielle qui se reflète dans le marché de l’emploi

Les agences conseil en relations publics ont également observé une augmentation de 6% de leurs effectifs en 2018. L’agence PR moyenne, composée de 44 collaborateurs, a ainsi recruté 9,5 collaborateurs et formé 1 alternant et 3 stagiaires. Autre élément notable : 79% des agences ont déclaré faire appel à des freelances ou à des services externalisés pour des fonctions créatives et 71% pour des fonctions type coeur de métier. Serait-ce là, le signe d’une nouvelle forme de collaboration en agence ? Les chiffres 2019 de l’étude 2020 viendront confirmer, ou non cette tendance...

Méthodologie : Les données ont été collectées sur une plateforme on-line du 12/11/19 au 24/12/2019 dont l’anonymat des répondants est garanti par une connexion via un numéro d’adhérent.

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