Les Français scrutés par 366

366
(© Thierry Wojciak/CBNews)

La régie nationale de la presse quotidienne régionale 366 a rendu public son traditionnel « Françaises, Français, etc. », une étude poussée qui entend rendre compte des tendances émergentes qui caractérisent la société française dans son rapport à la consommation mais aussi à la société en général, à la politique et aux médias.

Pour cette 6ème mouture depuis 2012, ce travail de fond qui mêle en 140 pages planning stratégique, big data sémantique, ethnographie digitale et approche quantitative tente de « révéler ce que seront les années qui viennent, les paradigmes importants et les voies de communication harmonieuse entre les marques et les citoyens », pointe Stéphane Delaporte, directeur général de 366.  Une enquête « servicielle, pragmatique et utile », résume-t-il. So titre ? « Le kaléidoscope », car comme le kaléidoscope les citoyens, les consommateurs et les salariés « dessinent, dans un espace sous contrainte, des combinaisons d’intérêts, des agencements inédits, des arrangements nouveaux et mobiles, instables et détachés des anciens clivages », souligne Edouard Lecerf, directeur général adjoint du groupe BVA, co-auteur de l’étude avec Aday, Uptowns, Kantar et George(s), société de conseils récemment fondée par Dominique Levy.

Une stratégie d'adaptation permanente

Ce sont ainsi 10 grands chapitres qui agrémentent l’enquête via de la data viz, la mise au jour de signaux faibles et la mise en avant d’articles de la PQR, à l’aune d’un monde qui en moins de 3 ans a résolument changé avec la crise sanitaire mondiale, les confinements, la guerre en Ukraine, les pénuries de produits, l’inflation, la crise énergétique et climatique… Les crises se sont ainsi « enchevêtrées » sur la période, et celles-ci ont eu « des conséquences directes, de proximité », souligne encore M. Lecerf. Alors, « tous nous naviguons, on fait comme on peut, mais on fait, nous ne sommes pas justes apathiques », relève Mme Levy. Ce qui doit être dit aux marques c’est : « accompagnez-les, ne pas attendre ce que les gens voudraient, ils ont besoin qu’on les aident », renchérit-elle. Soit choisir d’accompagner et d’apporter des solutions et/ou choisir d’aider à concilier et à réduire les tensions, en cherchant les consensus, « ce qui nous lie ». Dans ce contexte, les Français naviguent entre temps long et temps court, entre le ensemble et le seul. Ils figurent dans tout cela à la fois, sans exclusive, avec une véritable stratégie d’adaptation.

366
(© Thierry Wojciak/CBNews)

À lire aussi

Filtrer par