L’INSEE constate une moindre consommation des ménages et une inflation stable

Courbe

La consommation des ménages a été 0,4% plus basse en octobre qu'en septembre, a indiqué l'Insee vendredi. Un repli qui s'explique principalement par la nette diminution des achats de biens fabriqués (-1,3%), comme les dépenses en habillement (-5,1%), mais aussi par le recul de la consommation d'énergie (-1,2%).  La consommation alimentaire des ménages rebondit toutefois nettement (+1,2% après -1,4% en septembre). Elle a été portée par la hausse des achats de produits agroalimentaires, tandis que la consommation de produits agricoles, non transformés, baisse de nouveau. La consommation en biens durables est elle repartie légèrement à la baisse (-0,6% après +0,8% en septembre). Une baisse principalement liée au recul des dépenses en biens d'équipements, notamment les ordinateurs et les téléphones, ainsi qu'à une diminution des achats de véhicules d'occasion. En octobre 2024, les dépenses en énergie des ménages diminuent de nouveau (-1,2 % après -0,3 % en septembre) sous l'effet d'une baisse des dépenses en électricité et en gaz. La consommation des ménages avait déjà ralenti en septembre par rapport en août, passant de +0,4% en août à +0,1% en septembre.    Sur un an, la consommation des ménages en biens est toutefois en hausse de 0,4% en octobre. Mais les dépenses alimentaires sont en diminution de 0,6% en octobre 2024 comparé à octobre 2023.

Pour leur part, les prix à la consommation ont augmenté de 1,3% en France en novembre sur un an, selon une estimation provisoire de l'Insee jeudi, après 1,2% en octobre, une "quasi-stabilité" selon l'Institut. Sur un mois, les prix à la consommation ont légèrement baissé de 0,1% en novembre, contre une hausse de 0,3% le mois précédent. Sur un an, l'Insee explique que l'augmentation des prix à la consommation serait due à un "ralentissement des prix de l'alimentation compensé par une accélération des prix des services", et une "baisse moins marquée des prix de l'énergie". En novembre la baisse des prix s'expliquerait par la diminution des prix des services, notamment des transports, précise l'Insee. Les prix de l'alimentation et des produits manufacturés seraient en revanche stables par rapport à octobre, mais "ceux de l'énergie et du tabac seraient en légère hausse en novembre", peut-on encore lire. L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui permet les comparaisons entre pays européens, augmente pour sa part de 1,7% en novembre, après 1,6% en octobre sur un an. Et diminuerait de 0,1% en novembre après +0,3% en octobre. L'inflation en France est à présent nettement en dessous de la cible de 2% l'an.

À lire aussi

Filtrer par