Marketing d’influence : 519 millions € d’investissements nets par les annonceurs en 2024

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L’ARPP a présenté mardi, avec France Pub, sa 1ère étude sur l’investissement des annonceurs locaux et nationaux en marketing d’influence. Une enquête qui reconstitue les investissements nets des annonceurs sur la base de données collectées pour 2022, 2023 et 2024.

Ainsi, entre 2022 et 2024, les investissements nets en marketing d’influence ont-ils progressé de +60%, passant de 323 M€ en 2022 à 519 M€ en 2024. Dans le détail, une progression annuelle de +42,4% en 2023, puis +12,8 % en 2024. A noter que dans un marché global de la communication qui représente 35,7 milliards € en 2024, l’influence pèse 1,5%, contre 1% en 2022.

Dans ce contexte, 20% des annonceurs nationaux ont utilisé l’influence en 2024, stable depuis 2023  vs 15% en 2022, représentant environ 2 000 annonceurs sur les 10 000 identifié par l’étude. 10% de ce type d’annonceur investissaient 10-50 k€ en 2022, contre 42% en 2024  (840 annonceurs) tandis que 68% (1350 annonceurs) d’entre eux rémunèrent les influenceurs financièrement (vs. 33 % en 2022). Toutefois, pointe l’enquête, les produits/services offerts et la visibilité restent des formes de « contrepartie courantes ». Tout de même, l’ARPP observe un recours croissant aux agences ou intermédiaires : 68% en 2024 (vs. 37% en 2022), soit 1360 annonceurs. Au final, les annonceurs nationaux jugent, à seulement 23%, que ce levier de l’influence est indispensable alors que 38% considèrent cela comme « intéressant mais compliqué » à mettre en œuvre.

Du côté des annonceurs locaux, l’adhésion au marketing d’influence reste timide : 5% ( environ 31 000 sur 620 000) ont eu recours à l’influence en 2024 (vs. 3% en 2022). 46% y investissent moins de 1 000 euros et ce, même si 13% dépassent les 10 000 €. En outre, près de la moitié (47%) paient financièrement les influenceurs, les  produits offerts restent quand même importants. Comme les nationaux, beaucoup jugent enfin le dispositif complexe.

Méthodologie France Pub - Une double approche économique : Macro-économique (Avis d’expert ; Information documentaire sur les secteurs d’activité économique ; Informations financières sur les entreprises de communication) - Micro-économique (Interviews qualitatives ; 200 interviews annonceurs nationaux (2 fois par an) ; 600 interviews annonceurs locaux et régionaux (2 fois par an) ; Projection ensuite des résultats sur la base de données des 10 000 annonceurs nationaux et 600 000 annonceurs locaux.

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