Le journalisme, rempart contre les fake news

Rapport MARCO : Le journalisme, rempart contre les fake news

L’agence de communication MARCO, en collaboration avec Cint, plateforme de récolte d’insights, vient de révéler le 3ème Rapport Mondial MARCO portant sur les nouveaux consommateurs.

L’étude révèle les tendances de consommation médiatique, les comportements d'achat et l'impact de la désinformation à travers 11 marchés mondiaux. Parmi les enseignements de cette étude, la lutte contre la désinformation apparaît ainsi comme une préoccupation majeure. Revue de détail.

Les médias traditionnels contre les fake news

Tout d’abord, l’étude met en exergue que les médias traditionnels sont perçus comme les sources les plus fiables pour lutter contre les fake news. Les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisés comme une source d’information, et pourtant, ils ne sont pas perçus comme des sources crédibles. Ainsi, 67% des Français font davantage confiance aux journalistes qu’aux influenceurs. 75% des sondés français considèrent d’ailleurs le journalisme comme un outil essentiel pour lutter contre les fake news. Cette conviction varie cependant selon les régions interrogées : elle est soutenue par 87 % des Américains, 82 % des Européens et 79 % des Africains.

Réseaux sociaux et influence : quelle fiabilité ?

En ce qui concerne les réseaux sociaux eux-mêmes, en France, LinkedIn est perçue comme la plateforme la plus fiable (avec 12 % des suffrages), devançant même certains médias traditionnels tels que la télévision (6 %), la radio (6 %) et la presse écrite (6 %). À l’inverse, « X » (ex-Twitter) est perçu comme la source la moins fiable (4 %), suivie de TikTok, Twitch et Snapchat. À l’échelle mondiale, la télévision reste cependant la réponse dominante en matière de fiabilité.

Rapport MARCO : Le journalisme, rempart contre les fake news

L’étude a également évalué l’impact des influenceurs sur les décisions d’achat. 32 % des Français déclarent ainsi avoir déjà acheté un produit recommandé par un influenceur, malgré la méfiance sous-jacente. Cet impact varie également selon les continents interrogés : les Africains (56 %) et les Américains (53 %) sont plus réceptifs aux recommandations des influenceurs que les Européens. La France (67 %), l’Allemagne (66 %) et le Royaume-Uni (64 %) figurent parmi les pays les moins sensibles à ces recommandations, tandis que le Maroc et le Brésil (58 %) ou encore l’Afrique du Sud (53 %) sont les plus influencés par ces recommandations.

Méthodologie : L’enquête menée dans 11 marchés clés (le Brésil, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Mexique, le Maroc, le Portugal, l’Afrique du Sud, l’Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis) entre décembre 2023 et janvier 2024 auprès de plus de 7 300 personnes.

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