Secteur des glaces : 1,2 milliard € de CA en 2021

glace

En cône ou bâtonnet, les glaces ont séduit les ménages français en 2021, faisant de cette année la deuxième meilleure en termes de vente après la performante 2020, selon l'Association des entreprises des glaces. Le secteur des glaces vendues en grandes et moyennes surfaces (GMS) a réalisé "un chiffre d'affaires de plus de 1,2 milliard d'euros en 2021", a souligné mardi Sylvie Galliaerde, présidente de l'Association des entreprises des glaces, lors d'une conférence de presse.    Ces ventes sont en baisse de 3,3% par rapport à 2020, année considérée comme "exceptionnelle" par les représentants du secteur en raison de la crise sanitaire, avec un chiffre d'affaires de 1,264 milliard d'euros. Mais c'est en réalité l'ensemble du marché du surgelé qui semble avoir connu une hausse l'année dernière, avec une augmentation de 8,9% de son chiffre d'affaires par rapport à 2019. Plus spécifiquement, le secteur du surgelé sucré a connu une augmentation de 7%. Et contrairement à l'image d'Épinal de la glace prisée par les plus jeunes, ces derniers représentent une cible moins importante que prévue. Sur les 24 millions de foyers qui consomment des glaces en France, selon les chiffres de l'association, ce sont les ménages âgés de 35 à 49 ans qui arrivent en première place des volumes écoulés avec une part de 30,7%. Le type de glace le plus prisé ? Les bâtonnets qui représentent à eux seuls 27,9% du chiffre d'affaires du secteur. Concernant 2022, l'association note "un bon début de saison" avec un chiffre d'affaires pour les mois de janvier et février de 76,7 millions d'euros, soit "une augmentation de 7% en valeur par rapport à la même période en 2021". Une année 2022 prometteuse, certes, mais qui invite à la prudence, car la guerre en Ukraine pourrait engendrer "des problèmes d'approvisionnement, surtout pour les matières premières pour l'ensemble du secteur", a prévenu Mme Galliaerde. Quant aux négociations commerciales qui viennent juste de prendre fin, elles incitent à un optimisme relatif. Selon elle, "les tarifs négociés avec les grandes enseignes ne couvrent pas la moitié des besoins du secteur".

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