J’en pince pour le Vieux Crabe

Toujours très compliqué de se plonger dans le récit d’un homme qui retrace l’histoire de sa vie de business, avec ses succès et ses échecs, ses coups de gueules et ses coups de blues. Ou alors, il faut les avoir vécus.

Le livre de Kergrohenn n’échappe pas à la règle. Si on a comme moi, autre vieux crabe, traversé cette époque, on se retrouve, on en rit, les souvenirs affluent… Mais pour les plus jeunes ? Que signifie le concept de « promotion des ventes » à l’ère de l’activation, du ROI, des KPI ou de la co–création pour ne reprendre que des mots simples qui ont cours aujourd’hui ? Qui connaît parmi eux les noms de Brochand, Cayzac ou Tragos le T de TBWA ? L’autre jour, j’ai du expliquer qui était Claude Bonnange…

Alors, faut-il lire un tel livre ? Oui parce que dans ces récits d’exploits, il y a de l’humour, de la passion parfois indomptable et bavarde certes, mais il y a avant tout des idées en action, avec l’objectif et la mise en scène, et les résultats. L’homme est vendeur, donc il en rajoute, mais les coups de génie sont éternels. Des idées folles souvent, inapplicables parfois, du fait des contraintes légales qui se sont multipliées avec des bonheurs divers. Mais des idées qui inspirent, qui vous stimulent les neurones, qui disjonctent et surtout qui se différencient des autres plus communes. YKA a été une école de la promo immédiatement efficace, et Yves un précurseur dont les idées ont décoiffé. Vous connaissez son référent aujourd’hui ? Georges Mohammed-Cherif, fondateur de Buzzman. Pas si étonnant.

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