Les Bonnes Ondes

Dans un paysage médiatique de plus en plus normé et sous pression, où la liberté d’expression se heurte régulièrement à la censure et à l’uniformisation des discours, et où les radios peinent à se distinguer les unes des autres, comment une antenne comme Radio Nova peut-elle continuer d’affirmer sa singularité, son impertinence, et son attachement viscéral à la liberté d'expression ?

Pour célébrer ses 40 ans et réaffirmer son identité, Radio Nova déploie une campagne audacieuse et piquante, fidèle à son esprit libre et subversif.

À travers une série d’accroches percutantes — telles que « Moins de 49.3, plus de 101.5 », « Nos humoristes ne se censurent pas, sinon ils sont virés » ou encore « Non genrée depuis 1981 » — la station rappelle qu’elle reste un espace de parole affranchie, d’expression plurielle et de créativité sans filtre.

Mais au-delà de l’impertinence, c’est aussi la puissance de la culture comme vecteur d’union qui est mise en avant. Radio Nova prône une culture vivante, métissée, engagée, qui rassemble plutôt qu’elle ne divise. Une culture qui donne la parole à toutes les voix, qui bouscule les normes, et qui crée du lien là où certains voudraient ériger des murs.

Dans un secteur où les radios adoptent souvent les mêmes formats, les mêmes voix, les mêmes tons, Nova affirme plus que jamais sa différence. Une différence assumée, revendiquée, visible partout dans la rue à travers une campagne multicanale (affichage urbain, digital, presse), renforcée par des actions de guérilla comme des projections sauvages ou des camions LED diffusant ses punchlines dans les rues de Paris.

Une démonstration de liberté d’expression dans l’espace public, fidèle à l’ADN de Nova : libre, impertinente, singulière — et toujours à contre-courant.