“Petite sœur”

La crise actuelle qui place les Français dans ce contexte de sur-sollicitation nous oblige pour cette campagne encore une fois à créer de la “préférence de marque”. La cible que l’on cherche à atteindre est une cible volatile qui donne au gré des émotions. Ce sont ces raisons qui font que le premier mot d’ordre dans notre campagne est la visibilité. C’est avant tout une campagne de sensibilisation.

Nous avons voulu raconter une histoire ancrée dans la réalité. Une histoire crédible qui informe et apprend quelque chose aux téléspectateurs. Le film se séquence en plusieurs étapes. Un clash familial dans une famille recomposée, comme il en existe beaucoup. Une descente aux enfers d’un jeune qui découvre l’enfer de la rue. La rencontre avec un bénévole de l’association. Ce déclencheur qui va le faire retrouver un travail, reprendre espoir et retrouver un logement. C’est ce logement qui va lui permettre de reprendre une vie sociale. Pour exprimer ce message d’espoir, nous avons installé une nouvelle signature forte, dans laquelle l’association se retrouve : “Quitter la rue, c’est retrouver la vie.” Le logement est l’étape essentielle dans la reconstruction. Pour rester au plus proche de la réalité, nous avons souhaité raconter une histoire, sans gimmick publicitaire. Une histoire entre un frère et une sœur, que la rue n’aura pas séparé. Un élément va les lier tout au long du film. Un dessin que la jeune fille aura fait à son grand frère et qu’il aura gardé et accompagné tout au long de ses galères, jusqu’à l’encadrer dans son nouveau logement. La métaphore du dessin nous semblait juste et touchante. Quand on est dans la rue au tout début, on s’accroche à des petites choses qui nous rattachent encore à la vie d’avant et qui nous font tenir.