L'anti dark store de mon-marché.fr ouvre à Puteaux

food
(©  ja ma, unsplash)

Tout est visible. "Rien à cacher" semble clamer le service de livraison mon-marché.fr créé par le pôle primeurs des magasins Grand Frais (278 magasins en France) qui ouvre son QG du goût à Puteaux. Nous sommes dans une nouvelle ère concernant ces dark stores qui ont poussé comme des champignons depuis deux ans. A l'ombre souvent (comme les champignons). Et qui ont crée une nouvelle manière de consommer : le quick commerce. Avec des acteurs comme Getir, Flink, Gorillas ou Cajoo...Ils sont accusés, selon l'AFP, "pêle-mêle, de favoriser l'arrivée de villes-entrepôts d'entraîner des nuisances pour les riverains, voire d'exploiter l'économie de la flemme". Grand Frais s'est positionné sur le frais, en proposant à la livraison près de 2 000 aliments frais et d'épicerie", tomates, fromage, onglet de bœuf ou encornets. Là où les quick commerçants ciblent les courses de dépannages. "Ce n'est pas le même métier", assure Carlos Pichel, directeur de l'innovation de Prosol, le pôle fruits, légumes, poissonnerie et crémerie de Grand Frais. En juin dernier, le cofondateur du site de commerce alimentaire en ligne La Belle Vie, Paul Le, qui se place sur un créneau similaire, disait à l'AFP enregistrer des paniers moyens de 80 euros, contre une vingtaine pour les quick commerçants.

Présent en Ile-de-France depuis mars 2020, mon-marché.fr se distingue des quick-commerçants qui ont installé leurs entrepôts de livraison dans des locaux commerciaux. Ce qui est contraire au code de l'urbanisme. Le site a noué un partenariat avec Indigo, l'ancien Vinci Park, qui cherchait à reconvertir une partie de ses places de stationnement laissées vacantes par la réduction de la circulation automobile dans la capitale.  Son QG du goût de Puteaux, occupe un ancien garage automobile pour permettre aux clients de "découvrir les coulisses de la préparation de leurs commandes en toute transparence", dixit Carlos Pichel. De larges vitrines permettent d'observer depuis la rue les 25 préparateurs de commande s'affairer autour des produits frais, puis les bacs de plastique être acheminés sur tapis roulants jusqu'aux placards réfrigérés où les 35 livreurs à vélo les récupèrent. Et quelques tables et fauteuils sont aussi prévus pour les clients préférant aller chercher leur commande. L'enseigne, qui livre actuellement le centre de Paris et quelques communes comme Boulogne-Billancourt, Puteaux, Suresnes, Courbevoie, Vincennes, Saint-Mandé, une partie de Nanterre, Montreuil, Vanves et Issy les Moulineaux tous les jours de la semaine jusqu’à 22 heures "espère pouvoir fournir l'ensemble des arrondissements parisiens d'ici fin 2023", selon Carlos Pichel.

 

À lire aussi

Filtrer par