''Arrêtons les'' : la campagne qui cible les auteurs de violences sexistes et sexuelles

Les campagnes de sensibilisation sur les violences sexistes et sexuelles s’adressent le plus souvent aux victimes. Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, vise, cette fois, les auteurs et les agresseurs. Dans "Arrêtons les", une campagne de communication digitale, imaginée et orchestrée par la délégation à l'information et à la communication des ministères sociaux (santé, travail et les secrétariats d'Etat égalité hommes/femmes, et handicap), présente cinq types de délits très clairement exposés avec les peines pénales encourues : 

Concrètement, ces cinq animations interactives appellent à la mobilisation « Maintenant vous savez. Tout acte d’agression sexiste et sexuelle est puni par la loi ». Ces animations sont diffusées sur le site internet du secrétariat d'Etat en charge de l’Egalité entre les femmes et les hommes et sur ses réseaux sociaux. Les peines citées correspondent aux peines maximales encourues prévues aux articles suivants du code pénal et par la loi de 1881 sur la liberté de la presse (article 222-22 du code pénal , article 222-27 du code pénal , Article 33 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, article 222-6-1 du code pénal). Ces peines ne préjugent pas de la décision judiciaire finale, car la loi impose au juge de statuer « en fonction des circonstances de l'infraction, de la personnalité de son auteur ainsi que de sa situation matérielle, familiale et sociale ».

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