Avec Alpro, Danone confirme son appétit végétal

Aujourd'hui, en France, 34% des foyers se disent flexitariens (Kantar). Soit une consommation moindre de viandes et plus de végétal. Un foyer sur cinq est désormais adepte de l'ultra frais végétal, comme des desserts à base de lait de soja, d'amandes ou de noisettes par exemple. En deux ans, la catégorie a progressé de 45% selon JWT Intelligence. L'occasion pour Alpro, une marque née il y a 35 ans en Belgique et désormais propriété de Danone, de miser encore davantage sur le marché hexagonal (elle détient déjà 43 % de parts de marché en Europe, derrière le leader Bjorg). "L'élan du végétal, c'est maintenant, pas en 2020" explique Laure Mahé, country manager France chez Alpro, "nous nous positionnons comme une alternative à la consommation de produits laitiers". Les produits Alpro sont fabriqués à partir de fèves de soja sans OGM, sans conservateurs, sans colorants artificiels et sans édulcorants. Plus faciles à digérer (que le lait), les produits sont pauvres en cholestérol et en matières grasses saturées. Ce printemps, la marque, arrivée en 2015 dans le rayon boisson, se lance dans l'ultra frais avec une gamme de quinze desserts (pot de 500 grammes et de 125 grammes) à la vanille, à la noix de coco, aux amandes, à la cerise, à la mangue, à l'avoine, au chocolat-noisette, à la myrtille etc. Pour corriger la sensation "rigide" et parfois un peu triste qui colle à ce type de produits, la marque s'appuiera sur un dispositif de communication grand public. On la verra au festival Solidays, participer à la course La Parisienne, dans des séances de dégustation en magasins et une quinzaine d'influenceurs (les "Alpronista") se chargeront du murmure digital auprès de leurs audiences. Un campagne télé et digitale (signée Gents et Dorst & Lesser) appuiera l'ambition grand public d'Alpro en France.

Food conscious

Selon Nelly Rodi, dans une étude baptisée "Le futur de la food est-il Vegan ?", de nouvelles attitudes se sont installées dans notre quotidien alimentaire, comme le respect du vivant et une approche pragmatique avec une montée en puissance de l'exigence de ce que nous ingérons. Un mouvement que les anglo-saxons nomment la "food conscious" ou le "clean eating" Une sorte de réveil des consciences très lié au maintien d'une bonne santé. Cette quête est même devenue désirable et "sexy" avec des icônes notamment sur la toile (Gwyneth Paltrow ou Deliciously Ella en tête).  

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