La comédie des mauvais perdants chez McDonald’s

On avoue. On l'a fait et on le refera. Mauvais perdant, c'est un rôle qu'on aime bien jouer. Mélanie Pennec, directrice de création de DDB Paris a sublimé, pour McDonald’s et son opération promotionnelle "Monopoly 100% gagnant", la mauvaise foi absolue des joueurs. "Le brief était assez fermé" explique-t-elle "il faut expliquer que tout le monde gagne. Une mécanique très classique dans la promotion. Nous avons essayé de dire ici que c'est surtout 0% de perdants ! En plongeant dans la sociologie des mauvais joueurs ou des mauvais perdants c'est selon, nous réhabilitons les rôles classiques de la comédie française". On ne peut pas détester ce qui nous rappelle Raimu, les Bronzés ou certains films de Claude Sautet. Du bavardage très français. "Nous avons posé un regard cinématographique sur des situations quotidiennes avec un souci de précision photographique grâce au travail de Christophe Beaucarme" continue Mélanie Pennec. "Les mauvais perdants. Il y a une vraie gageure avec ce thème. Il faut qu’ils nous attendrissent, que l’on s’identifie à eux. Le mauvais perdant, au même titre que le maladroit, l’hypocondriaque ou le radin, est une figure éternelle de comédie. Il y a chez eux quelque chose de l’infiniment humain. Mais pour que l’on puisse se projeter, il faut de la véracité dans les situations. Il faut que ces personnages existent, non pas qu’ils apparaissent comme des pantins au dialogue artificiel" poursuit la réalisatrice Emma Luchini. Ces trois comédies seront diffusées en télévision jusqu'au 11 novembre. 

La soirée entre amis

Le ping-pong

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