"Consenfou" pas du consentement
Les jeunes estiment ne pas être suffisamment et sérieusement informés sur la vie sexuelle et affectueuse. La loi impose pourtant aux établissements scolaires trois cours par an (loi Aubry 2001). Et par niveau. Une loi peu respectée en réalité (selon une étude datant de 2016 de Haut Conseil à l'égalité). L'Unicef, via son conseil des jeunes, s'est associé au Planning Familial, pour une #MonConsentement, une campagne de sensibilisation à cette question encore floue. Les accroches "Consenquoi ?", "Consenmoque" et Consenfou" se déclinent en trois visuels. Des interpellations qui s'adressent particulièrement aux personnels éducatifs et aux chefs d'établissement. "Nous nous sommes fixés pour objectif de convaincre 30 établissements “pionniers”, collèges et lycées, de proposer au moins une séance d'ici à juin 2020, et trois séances à partir de la rentrée prochaine. Avec
notre force de persuasion, nous incitons les personnels éducatifs à organiser des séances de qualité pour aborder la notion de consentement. Co-construites avec les établissements et des experts du sujet, afin de proposer un contenu pédagogique et pertinent. Avec cette campagne, nous visons à sensibiliser le maximum de jeunes et d’établissements, pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes", explique Ana, 21 ans, en Master 1, à Rennes et membre du conseil des jeunes de l'Unicef. A ce jour, sept établissements ont été convaincus par les membres du conseil.