Le Dalloyau Faubourg met le couvert à Saint-Lazare
Après l'ouverture réussie de son café au sein des Galerie Lafayette et de son corner Gare de Lyon, Dalloyau prend possession de la passerelle Eugénie au sein de la gare Saint-Lazare et y implante son restaurant. L'objectif de l'enseigne d' "ouvriers de bouche" avec ce nouveau concept ? Valoriser la gastronomie française autour de deux offres de restauration en un seul et même espace : sur place et à emporter.
Dalloyau poursuit son développement en matière de retail. Le traiteur parisien inaugurait en effet son "Dalloyau Faubourg", un restaurant de 130 m² avec une capacité de 100 places assises, au sein de la passerelle de l'impératrice Eugénie (gare Saint-Lazare). "Nous avions pour ambition de réimplanter la marque et de profiter du flux important de voyageurs dans la gare pour se faire connaître davantage. Des parisiens, des Français en général et des touristes. On sait aujourd'hui qu'elle accueille 450 000 voyageurs par jour et 120 millions de voyageurs par an. Et qu'autour de nous, il y a 80 commerces. C'était un point stratégique. Aussi parce que nous voulions développer notre offre haut-de-gamme : local, voyageur et affaires. Et bien sûr, au sein d'un monument classé !", explique Marie-Charlotte Familiades, nouvelle directrice générale de la maison (anciennement directrice retail du groupe).
Un lieu de gourmandise et de création artistique
Sol d'origine, teintes pastels et mobilier design, l'architecture du lieu aura été pensée pour refléter les "codes du luxe" chers aux locaux et reflétant de manière "très lisible" l'art de vivre à la française pour les étrangers. Avec toutefois, l'ajout d'une touche artistique pour créer de l'originalité et attirer l'oeil depuis la galerie marchande (salle des pas perdus): une fresque signée du street-artiste parisien Bishop Parigo (Nicolas Poirier) longeant les tables. " Pour chaque concept de boutique ou de restaurant, Dalloyau s'associe avec un ou une artiste pour signer son architecture, sa carte et ses packagings. La décoration murale, les boites, ou encore le calendrier de l'avant pour attendre Noël ", poursuit Marie-Charlotte Familiades.
Face à la salle de restauration, le bar. Et un comptoir "on the go" jouxtant l'entrée afin d'emporter sandwiches, quiches et pâtisseries, conçus avec des produits et des ingrédients venant uniquement d'Ile-de-France ou de France, dont les macarons, les mini-bûches et les viennoiseries.
Quant à la carte du restaurant, élaborée pendant 7 mois par Justine Piluso (Top Chef 2020), la nouvelle cheffe du restaurant, "elle sera prochainement adaptée à la vente à emporter". En attendant, elle sera renouvelée 4 à 5 fois par an en fonction des saisons et de ses fournisseurs. Et ce, autour d'une "cuisine accessible, du concept de l'anti-gaspillage et de la préparation de poissons décriés. Et sans graisses saturées dans les plats ", précise la fondatrice de la dark kitchen Communione. Prochains objectifs pour Dalloyau, qui en raison de la crise du Covid n'aura finalement pas ouvert son restaurant à Boulogne ? Investir le secteur du travel retail en ouvrant des points de vente en aéroport. "Nous avons toujours cette ambition forte. Nous avons également des appels d'offres mais nous devons d'abord passer par de la master franchise", ajoute Marie-Charlotte Familiades.
Toutefois, avant d'atteindre cet objectif, le groupe Dalloyau se concentrera avant tout sur la période des fêtes de fin d'année, autour des pâtisseries de son chef Jérémy Del Val, champion de France du Dessert. Et plus particulièrement autour du lancement de sa nouvelle collection fruitée. Une sélection de desserts rappelant les berlingots et les confiseries d'antan, " Bonbon Noël" à découvrir également dans ses boutiques parisiennes. En outre, le groupe maintient ses autres services via son site internet (chef à domicile, livraison dans Paris, click and collect, partenariat avec Too Good To Go, etc) et continue de s'assurer d'une forte visibilité grâce à ses opérations de relation presse aux côtés du bureau de Pascale Venot.
