Intermarché veut atteindre les 15% de parts de marché en 2019

Intermarché, l'enseigne-phare du groupement des Mousquetaires, s'est fixé comme objectif d'atteindre 15% de parts de marché en 2019, l'année de ses 50 ans, sur la lancée d'une "très bonne année 2018", a annoncé jeudi son président, Thierry Cotillard. Le distributeur est passé de 14,3% de parts de marché (pdm) en septembre 2017 à 14,7% un an après, a-t-il précisé lors d'une conférence de presse, citant des chiffres Kantar. L'enseigne compte atteindre ses objectifs de gains de parts de marché "grâce au développement des +drive+" dont il veut doubler la part de marché dans les 5 à 6 ans, "et l'ouverture de points de vente en centre-ville", a souligné M. Cotillard.   Le distributeur va continuer à miser sur ses points forts - les rayons frais et "tradi" (boucherie, poissonnerie) - et accélérer sur le bio, et l'offre par tous les canaux de vente possibles, le ciblage de la clientèle urbaine: l'enseigne ouvrira notamment lundi son premier "drive piéton", à Paris.   En mars 2017, lors du dévoilement de son plan stratégique axé sur le numérique, l'expansion de parc de magasins et le "mieux manger", le patron du groupement s'était fixé comme objectif d'atteindre les 16% de pdm en 2020.   M. Cotillard a indiqué qu'Intermarché, "troisième enseigne de distribution alimentaire" en France, était en train de "faire une très bonne année 2018" grâce à cette stratégie, précisant que les ventes dépasseraient les 23 milliards d'euros (contre 22,42 mds EUR en 2017).  Selon lui, le distributeur progresse dans tous ses formats de vente, notamment les hypermarchés (+3,56%), pourtant à la peine dans la grande distribution.  La croissance de l'enseigne est portée pour un tiers par les promotions, a précisé M. Cotillard, ajoutant que l'année 2019 verrait l'enseigne s'engager "dans une dynamique commerciale comme jamais" à l'occasion de ses 50 ans. "On n'a aucune intention de contourner la loi sur l'encadrement des promotions", comprise dans la loi Alimentation votée le 2 octobre, et dont une ordonnance doit en fixer le cadre dans les semaines qui viennent, "ce serait trop coûteux et trop dangereux de sortir du cadre législatif", a affirmé M. Cotillard.


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