La Lionne devient lionceau pour Perrier Fines Bulles

Comment faire exister Perrier Fines Bulles dans le sillage de sa grande soeur ? Pas facile, à la fois dans les rayons et en publicité. Vingt-huit ans après La Lionne, Ogilvy Paris propose une version mini. Petite fille et lionceau. Une réinterprétation de La Lionne. Seul film français, réalisé par Jean-Paul Goude, primé aux Cannes Lions (dans la catégorie film) à ce jour. 48% des Français citent aujourd'hui ce film comme étant le plus emblématique de la marque (selon un sondage de Kantar TNS). Réalisé par Johnny Green (produit par Gang Films), "La Lionne en plus petit" est très fidèle à son aîné. Même dans la bande son également réinterprétée. "Ce film nous a donné envie de faire de la publicité" expliquent Alexandra Offe et Julien Bredontiot, le duo créatif d'Ogilvy Paris "s'immiscer dans cette saga représentait un défi très excitant". Revenir aux années quatre-vingt-dix, c'est pourtant à première vue, un pari risqué. Trop de rétro nostalgie un peu partout fini par lasser. "Il s'agit d'une seconde vie publicitaire" explique Valérie Sacriste, sociologue des médias et de la publicité à l'Université Paris Descartes, "c'est une stratégie qui signifie la constance. La marque explique qu'elle n'a pas changé et qu'elle est toujours là. Ce qui est très rassurant dans un monde qui va trop vite, où nous ne pouvons pas s'approprier toutes les innovations qu'on nous propose. Enfin, dans ce cas précis, ceux qui se souviennent de La Lionne, les quadras et quinquas, regrettent souvent une seule chose des années quatre-vingt-dix : leur jeunesse". La promesse sous-jacente du lionceau, serait donc de retrouver une seconde vie. Pour les plus jeunes, Perrier proposera, sur les réseaux sociaux uniquement, de revoir le film originel

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