Mariage scellé entre Monoprix et Sarenza

Monoprix et Sarenza ont concrétisé leur mariage, une "vraie complémentarité" en termes d'offre et sur le numérique, ont annoncé mercredi leurs PDG à l'AFP. L'acquisition de Sarenza par Monoprix, annoncée mi-février, avait été validée par l'Autorité de la concurrence mi-avril. Le mariage s'est concrétisé parce qu'il y a une "belle équipe chez Sarenza, une vraie compétence sur le digital (numérique, ndlr) mode", a affirmé à l'AFP le PDG de Monoprix, Régis Schultz. L'enseigne veut passer, grâce à cette acquisition, de 2% de son chiffre d'affaires mode/beauté/maison réalisé en ligne, à entre 10 et 15%. Sarenza avait une offre profonde mais peu large" tandis que Monoprix "a une offre très large mais peu profonde, et on avait besoin de rattraper notre retard" (dans le numérique, ndlr), a-t-il ajouté. Pour Stéphane Treppoz, son homologue chez Sarenza, "l'avenir est aux acteurs qui ont des offres larges et qui sont capables de faire de l'omnicanal" rappelant que Sarenza est le seul commerçant en ligne à livrer "gratuitement en 24 heures dans toute l'Europe. On va construire sur les forces des deux entités qui ont en commun le fait d'être de belles marques, appréciées de leurs clients, d'avoir cette obsession du travail bien fait et une image en terme de communication assez impertinente toutes les deux". Concrètement, les clients des enseignes pourront acheter sur le site de l'une et de l'autre les produits des deux et être livrés soit en magasin, soit à domicile. Autre complémentarité: la clientèle. Elle est aux deux tiers provinciale pour Sarenza, aux deux tiers parisienne chez Monoprix. Ainsi, "10% des clients Monoprix sont dans la base Sarenza et inversement, donc on a énormément de choses à faire ensemble", estime Stéphane Treppoz, qui va devenir membre du comité exécutif de Monoprix en charge du numérique.

   

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