La mode responsable se fédère avec Paris Good Fashion

Mode

Après une consultation citoyenne organisée avec l'association Paris Good Fashion, plus de 100 000 Français ont soumis leurs idées autour de la seconde main, la relocalisation ou la fin des "polybags", ces plastiques qui protègent plus de 4 milliards d’articles de mode. Autant de pistes pour régénérer un secteur qui a vécu une année noire en 2020. De grandes marques comme les Galeries Lafayette, le groupe Etam, Vestiare Collective ou Petit Bateau, se dont réunies en collectif, et ont annoncé jeudi souscrire à douze engagements pour une mode plus responsable. Recyclage des produits, développement du marché de la seconde main, soutien aux filières textiles françaises ou biologiques... Le collectif d'entreprises de l'industrie de la mode, très polluante, a promis de tenir certains de ces engagements dès cette année, mais se donne jusqu'à fin 2024 pour tous les concrétiser, précise-t-il. Pour "éviter le greenwashing",  les marques expliquent avoir convenu d'un rendez-vous annuel afin de "faire état des avancées, en toute transparence". Les marques se sont ainsi engagées à installer des points de collectes d'articles usagés en magasins, à soutenir les filières françaises de laine et de lin, à utiliser au moins 50% de coton biologique ou recyclé, ou encore à réduire le volume des emballages. "Cette consultation atteste de la maturité des consommateur, de leur souhait d'aller plus vite", a déclaré dans le communiqué Sylvie Bernard, présidente de Paris Good Fashion. Des premières initiatives ont été annoncées. Le groupe Etam, par exemple, va proposer dès février à ses clientes de rapporter leurs soutien-gorges, qui seront ensuite triés puis recyclés ou donnés à des associations. . Selon le rapport 2020 de l'ONG Climate Chance, l'industrie textile est responsable d'un tiers des rejets de micro-plastiques dans l'océan, et de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

À lire aussi

Filtrer par