2ème édition Télé.visionnaire : les chaines de France Télévisions encore plus proches des gens

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Pour sa 2ème édition, « Télé.visonnaire », la matinée de réflexion organisée le 12 juin par FranceTV Publicité, placée cette fois sous le thème de « La Proximité » après celui de « La Qualité » en 2018, avait investi le Pavillon Gabriel où se sont succédés annonceurs et dirigeants du groupe audiovisuel public. L’humoriste Alex Vizorek, planté devant une salle comble, a bien évidemment pris le contre-pied d’une matinée qui s’annonçait studieuse : « C’est déjà difficile de faire rire dans un théâtre à 20h30, alors à 10h15 dans le service public… ». Les débats étaient lancés par l’hôte de l’événement, Marianne Siproudhis, directrice générale de la régie, qui rappelle « un contexte de défiance » et la nécessaire « prise de hauteur afin de réfléchir, se projeter et nous inspirer ». Tout l’enjeu de « Télé.visionnaire », en somme. Sur scène en compagnie de Takis Candilis, DG délégué à l’antenne et aux programmes de France Télévisions, ce dernier souligne que « la proximité est notre grande différence », préparant ainsi le terrain de la nouvelle grille de rentrée du groupe qui sera officiellement présentée le 18 juin prochain. De nouvelles grilles placées sous le signe de « la proximité, de l’environnement et de la culture », sans plus de précision.

Mais les différents responsables des pôles programmes transversaux du groupe ont la proximité au cœur de leurs réflexions. Ainsi, pour Nathalie Darrigrand, directrice des programmes du groupe, les émissions quotidiennes permettent-elles « d’enchanter le quotidien » avec l’idée d’être « mieux accompagné et diverti ». Peut-être « moins seul », souligne-t-elle. Pour Anne Holmes, directrice de la Fiction, « la proximité, c’est concerner le téléspectateur » en lui montrant ce qu’est la France. Quoi qu’il en soit, selon elle, la fiction sur France Télévisions, c'est « donner du sens en éveillant les sens ». Pour la dirigeante, celles de France 3 sont « des miroirs » quand celles de France 2 sont des « vitres sans tain » afin « d’assister à quelque chose ». Quant à Olivier Montels, directeur du réseau régional de France 3, il remet les choses à plat, clairement : « 80% des Français vivent en dehors de Paris, ça tombe bien, nous aussi ». Il rappelle ainsi que France 3, ce sont 4 heures de programmes régionaux par jour et une « ultra-proximité » avec 44 matinales qui seront communes avec le réseau régional de Radio France, France Bleu. Le documentaire n’échappe pas lui non plus à cette notion de proximité. Si ce format « c'est 17 millions de téléspectateurs par semaine sur les antennes de France Télévisions », souligne l’animatrice d’un jour de la matinée Marie Drucker, « le documentaire ça a longtemps été regarder les Français de haut. Maintenant, ils sont au centre », note pour sa part la directrice des documentaires du groupe Catherine Alvaresse. Tout comme dans le sport où son public « a envie aujourd'hui de connaître l'histoire des athlètes », indique Laurent-Eric Le Lay, patron des sports. « Ce qui tombe bien, nous avons aussi envie de la raconter », alors que les JO de 2024 à Paris se profilent à l’horizon du groupe qui vient d’en acquérir les droits TV en clair. « Nous suivrons cette génération JO 2024 jusqu’aux épreuves », assure-t-il.

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