La 33ème édition de Visa pour l’image débute samedi

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Le festival international de photojournalisme Visa pour l'image expose à partir de samedi à Perpignan le travail de ceux qui, malgré les difficultés du métier, ont toujours la même soif d'être "témoins du monde". Pour la 33ème édition d'un des plus importants évènements consacrés au photojournalisme dans le monde, une double particularité cette année : parmi les quatre nominés au Visa d'or News, l'un expose de façon anonyme son travail sur les évènements en Birmanie, et un autre est décédé dans l'exercice de son métier. Pour le premier, "il s'agit d'un choix lié à des raisons évidentes de sécurité" dans un pays en plein chaos, explique à l'AFP le directeur du festival Jean-François Leroy.    Le photographe indien de l'agence Reuters Danish Siddiqui, sélectionné à Visa pour "la qualité de sa couverture de la crise du Covid-19 à New Delhi", a lui été tué en juillet alors qu'il couvrait les combats entre talibans et forces afghanes. Une deuxième exposition, réunissant cinq photographes, est aussi consacrée à la crise sanitaire dans différents camps de réfugiés à travers le monde, indique M. Leroy, pointant un "sujet qui reste très fort dans l'actualité".

"Une rétrospective est consacrée cette année au Français Vincent Munier, l'un des plus grands photographes animaliers du monde", et une autre exposition embarquera les visiteurs dans les profondeurs marines des baleines avec l'Américain Brian Skerry, souligne M. Leroy. Autre coup de projecteur cette année, à l'occasion du 10e anniversaire de la guerre en Syrie : une exposition mettant à l'honneur toute une génération de jeunes photographes syriens, qui n'avaient souvent aucun lien avec le journalisme et ont documenté le conflit au péril de leur vie. Le festival accueillera gratuitement les visiteurs, munis d'un pass sanitaire, jusqu'au 26 septembre.

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