BFM : 3 nouvelles chaînes à Marseille, Toulon et Nice

BFM Marseille

BFM accélère son développement en régions avec le lancement le 5 juillet de trois nouvelles chaînes à Marseille, Toulon et Nice, permettant ainsi au groupe Altice, propriétaire de BFMTV, de couvrir une grande partie de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Cinq mois après le rachat d'Azur TV et quatre mois après le lancement de BFM Dici dans les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence, le groupe Altice acte la naissance de BFM Marseille-Provence, Toulon-Var et Nice-Côte d'Azur, trois chaînes qui compteront à terme environ 40 journalistes. « Nous avons travaillé vite (...) c'est le symbole de la place centrale qu’occupe aujourd’hui ce projet pour le groupe Altice Média dans (sa) stratégie de développement », a déclaré Hervé Beroud, directeur délégué d'Altice Média lors d'une conférence de presse. Cela traduit aussi la volonté d'Altice Média de lancer au plus fort de l'affluence touristique ses trois chaînes et leurs plateformes (sites internet et applications) particulièrement orientés sur les « informations servicielles » (trafic routier, météo, pollution atmosphérique, agenda culturel, etc).

D'où un lancement en deux temps : d'abord avec un programme commun à ces trois chaînes, « un grand journal du sud qui émettra pendant tout l’été » jusqu'en octobre, avant que chaque canal ne diffuse sa propre grille de programmes, dès fin octobre, a précisé Philippe Benayoun, directeur de BFM Régions. Depuis 2016, BFMTV a affiché son ambition dans l'information locale en lançant BFM Paris, puis BFM Lyon en 2019, suivi de BFM Grand Lille et BFM Grand littoral en 2020. Au total, celles-ci réunissent plus de 2,7 millions de téléspectateurs par semaine, selon des données Médiamétrie de septembre à décembre 2020, citées par le groupe audiovisuel. Interrogée sur la future indépendance éditoriale des trois nouvelles chaînes, la direction de BFM Régions a indiqué ne pas vouloir « travailler en fait autour de COM, contrats d'objectifs et de moyens, avec les collectivités locales et territoriales ». « Le traitement éditorial est totalement indépendant, c'est la marque de fabrique de notre groupe, nous n'avons aucune intention de faire autrement et nous serions suicidaires de de vouloir faire autrement », a conclu Hervé Beroud.

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