Big Time : la nouvelle revue qui prend le temps

Big Time

Clément Boulle et Richard Robert se sont associés pour créer « Big Time », une nouvelle revue disponible uniquement cinq fois par an, « quand vous avez du temps de disponible pour lire » : ponts de novembre, Noël, vacances d'hiver, ponts de mai et vacances d'été. Le premier numéro est attendu pour le jeudi 17 octobre. Le pitch : « Notre mission ? Ouvrir le débat, aborder les enjeux de manière globale et à long terme. Notre religion ? Les faits, la rigueur scientifique et la probité intellectuelle. Nos adversaires ? La bulle cognitive, le court-termisme et l’intolérance ».

Le directeur de la publication, Clément Boulle, a créé puis revendu Local Media, une start-up spécialisée dans le marketing digital. Diplômé de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille et d’un MBA de l’INSEAD, il était auparavant journaliste puis rédacteur en chef dans le groupe de la Dépêche du Midi. Son associé et directeur de la rédaction, Richard Robert, a été éditeur de la Paris Innovation Review, est membre du comité éditorial de la revue Esprit ainsi que pour le site Telos. Ancien élève de l’Ecole normale supérieure (Fontenay), il est titulaire d’une agrégation de lettres modernes et d’un PhD en histoire des idées. Il a enseigné à l’ENA, à la Sorbonne et à Sciences Po.

Le comité stratégique du magazine se compose de Frédéric Beigbeder, Marie-Laure Sauty de Chalon, Mathieu Gallet, Didier Pourquery, Nicolas Bouzou, Maria Guadalupe, Eric Laplantif, Valérie Accary. Parmi ses première signatures, Big Time énumère Pierre Favier, Marion Van Renterghem, Eric Naulleau et Fabrice Rousselot. Son illustratrice est Malika Favre, une française qui collabore avec Le Bon Marché et plusieurs titres de presse tels que le New York Times, le New Yorker et Vogue. Big Time dit tirer son inspiration des revues America, Zadig et XXI.

La revue veut donner à la parole à de grands témoins, chefs d’Etat, économistes, scientifiques, créateurs ou dirigeants d’entreprises, qui livreront leur vérité ou confronteront leurs points de vue sur de nombreux sujet : le climat, le capitalisme, le rire, l’alimentation, la technologie, les populismes ou encore la démondialisation. Dans sa deuxième partie, Big Time « explore le monde et vous emmène vers deux destinations authentiques et singulières », afin de mettre en lumière « ses origines, politiques, religieuses, économiques et artistiques ». Une invitation au voyage qui comprend une sélection d’expériences pour manger, sortir, boire, danser et dormir.

Ce nouveau magazine de 184 pages en 19,6 x 27,5 cm s’est choisi pour baseline « rien ne presse ». Il sera vendu 19€ en kiosque, relay et maison de la presse. Ses dirigeants tablent sur un objectif de vente de 15 000 à 25 000 exemplaires. Le magazine s’ouvre à plusieurs formules d’abonnement, dont une offre pour 5 cinq numéros à 75€ ou encore une offre limitée à 999 abonnés à 999€ pour 10 ans.

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