« La Bougie du Sapeur », comme tous les 29 février

sapeur

Capture d'écran sur le compte Facebook de "La Bougie du Sapeur"

Comme tous les 29 février… La patience des lecteurs de « La bougie du Sapeur » est cette année (bissextile) récompensée avec la sortie de son 11ème numéro. Mêlant calembours, jeux de mots, vraies et fausse interviews, billets grivois et commentaires plus ou moins sérieux sur l'actualité des quatre dernières années, le titre qui sort en kiosque ce vendredi entend défendre le « politiquement incorrect ». En Une de ce numéro à la maquette rouge et noire, un papier sur le coq Maurice, un titre annonçant le retour de feu Thierry Le Luron, un autre sur l'usage de l'anglais en temps de Brexit. « Les grandes rubriques sont celles d'un quotidien que l'on retrouve de manière systématique : vie politique, vie économique, vie internationale et puis plus vous avancez dans le journal, plus vous avez des sujets plus légers : le spectacle, le sport, et la cerise sur le gâteau pour un journal qui a notre périodicité, nous avons évidemment une page Dernière Minute », détaille son rédacteur en chef, le vicomte Jean d'Indy. Cette année, son épouse Valérie Vrinat, ancienne propriétaire du groupe Taillevent (cave et restaurant gastronomique), a pris la plume pour recommander "20 vins pour 2020".

Le journal, né d'un gag en 1980, a été baptisé « La Bougie du Sapeur » en référence à un personnage de bande dessinée créé à la fin du 19ème siècle, le Sapeur Camember, dont l'anniversaire tombait un 29 février. Une équipe d'une dizaine de bénévoles, dont certains sont journalistes, le font vivre tous les quatre ans. Nouveauté cette année, des « vingtenaires » ont intégré la rédaction : « on a rajeuni la moyenne d'âge car il faut qu'on prépare la suite », explique Jean d'Indy. Après le « Sapeur Dimanche », le « Sapeur Madame » et « La Bougie du zappeur », cette année un supplément « Sapeur écolo » est proposé, « notre concession à la modernité »", selon le rédacteur en chef.   Autre concession au monde moderne, une page Facebook qui permet au titre de garder le lien avec ses lecteurs, essentiellement des collectionneurs et des natifs du 29 février. Tiré à 200.000 exemplaires, le journal est vendu au prix de 4,80 euros en France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Le numéro 10 s'était écoulé à 130.000 exemplaires. Les ventes permettent à ce journal sans publicité de financer son prochain numéro. Il reverse aussi une partie de ses recettes à l'association « A tire d'aile », qui accompagne les personnes autistes et épileptiques.

À lire aussi

Filtrer par