Vogue, GQ, Vanity Fair et AD sont en route pour 2025, selon Condé Nast

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Arrivée en septembre 2024 en tant que Global contributing editor de Vogue France avant d’en être promue head of editorial content il y a seulement quelques semaines, Claire Thomson-Jonville a ainsi annoncé « une nouvelle ère créative » pour le mensuel. Afin de déplacer encore un peu plus le curseur, « nous devons collaborer avec les meilleurs talents », ajoute-t-elle,  et « nous reconnecter avec les maisons de luxe ». Dès sa prise de fonction, elle a ainsi pu être à la manœuvre sur le changement de typographie et de maquette « du » Vogue de décembre 2024. De quoi séduire les annonceurs pour une dirigeante qui veut « plus de collaborations entre business et éditorial ». Les numéros de décembre et janvier ont enregistré « +38% » de ventes en kiosque, a-t-elle par ailleurs affirmé. Il n’en reste pas moins qu’outre le print, le digital n’est pas oublié. « Je pense toujours digital et social media », assure Mme Thomson-Jonville. Faisant de la gestion de la multiplicité des contenus web par rapport aux attentes des lecteurs « un challenge ». Parmi les projets 2025, elle cite l’incontournable suivi de la Fashion Week et du festival de Cannes du cinéma, mais aussi la publication en avril prochain d’un Vogue Vintage ou encore d’un numéro double en juin-juillet ainsi que l’organisation d’un nouvel event fin juin dédié au wellness.

Pour Claire Hazan, head of editorial content de GQ depuis décembre dernier, le titre « capture l’air du temps de façon pointue », misant plus que jamais sur son « fort potentiel d’attractivité ». Si GQ bénéficie d’un réseau international, « la clé est tout de même de pouvoir raconter nos histoires locales » qui représentent aujourd’hui près de 60% des contenus du magazine. Son objectif est clair et affiché : « nous devons raconter la culture contemporaine, c’est notre terrain de jeu », insiste-t-elle. Et pour cela, elle entend miser sur les longues narrations. Sur les temps forts de 2025, Mme Hazan rappelle la nouvelle édition de L’Homme de l’année GQ ainsi que sa volonté de créer une seconde « franchise event ».

De son côté, Olivier Bouchara qui assure ses fonctions de head of editorial content de Vanity Fair depuis fin 2021, le credo est simple : « il faut que l’on parle de Vanity Fair dans les dîners ». Rappelant au passage que « nous traitons des personnalités, pas des people. Nous recherchons les icônes d’aujourd’hui et de demain ». Côté projets, le dirigeant cite la création d’un prix littéraire, « De l’écrit à l’écran » qui récompensera un livre pour son potentiel à être adapté pour le cinéma, la télévision ou les plateformes. Pour le prochain festival de Cannes du cinéma, Vanity Fair disposera par ailleurs, et pour la première fois, d’une plage privée pour y recevoir ses invités. « A Cannes, nous produisons pour toutes les éditions internationales de Vanity Fair », souligne M. Bouchara.

Enfin, pour AD, Marina Hemonet, à la tête du titre depuis fin 2021, pointe les bons chiffres de la nouvelle formule du magazine : « +13% de ventes en septembre-octobre », indique-t-elle. Si pour 2025, comme chaque année, sera publié un numéro « jeunes talents », c’est surtout l’anniversaire du titre qui fête ses 25 ans qui primera. D’abord avec un événement dédié en septembre, suivi d’un numéro spécial septembre-octobre. En mai prochain, AD fera également paraitre un 100 pages consacré aux secteurs hôtellerie et Voyages.

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