Coronavirus : 75% des radios membres du SIRTI ont eu recours au chômage partiel

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Avec la crise sanitaire actuelle, le Syndicat des radios indépendantes (SIRTI) qui regroupe aujourd’hui 170 radios, vient de dresser un panorama de la situation économique et sociale de ses adhérents via un questionnaire auquel ont répondu 112 d’entre elles. Parmi les enseignements, on relève que le chiffre d’affaires publicitaire local est en baisse pour le mois de mars de plus de la moitié en moyenne (-56% contre -32% en national) alors qu’en avril, les radios indépendantes anticipent une chute de 78% du CA local (contre -75% en national). « Plus les radios sont implantées localement, plus elles souffrent de cette situation », pointe le SIRTI. Dans ce cadre, 55% des radios interrogées envisagent de solliciter le fond de soutien aux entreprises « si la crise devait durer », plus de la moitié ne disposant pas d’une trésorerie suffisante pour faire face aux difficultés actuelles.

Par ailleurs, 75% des radios interrogées ont dû recourir au chômage partiel, notamment pour les salariés dont le télétravail est impossible, ce qui représente environ 50% des effectifs. 39% jugent au passage la mise en place du chômage partiel « trop compliquée et source d’inquiétude ». Pour l’heure, insiste le SIRTI, aucune des radios adhérentes n’a eu recours au licenciement alors que 66% d’entre elles n’ont pas pris d’autres mesures que le chômage partiel. De même, 16% ont maintenu les congés payés posés avant le début de la crise et 11% ont dû faire face à des arrêts pour garde d’enfant. « Nous nous associons aux autres radios privées pour demander de véritables mesures d’accompagnement pour l’ensemble de la profession. Mais nous demandons également une attention spécifique aux radios indépendantes », plaide Alain Liberty, président du SIRTI.

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