DOM-TOM : les médias privés demandent des mesures d’aide d’urgence

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Dans un communiqué commun, le Syndicat des professionnels de l’audiovisuel des départements d’Outre-Mer (SPADOM) et l’Association des télévisions d’Outre-Mer (ATOM) s’alarment de la situation « extrêmement inquiétante » dans laquelle se trouvent leurs adhérents depuis le début de la crise sanitaire. Ils mettent ainsi en avant « un effondrement » du chiffre d’affaires publicitaire de « près de 80% » tandis que leurs charges « progressent de 15% en moyenne », notamment du fait de la couverture journalistique beaucoup plus dense dans cette période et « des missions équivalentes à celles du service public qu’elles réalisent », expliquent-ils. S’ils considèrent que cette situation « ne sera pas tenable dans la durée », ils se disent toutefois confiants « dans la volonté du gouvernement de déclencher des mesures d’urgence permettant à ces médias de poursuivre leur activité et d’accompagner la reprise économique à venir sur les territoires des Outre-Mer ».

Les radios du SPADOM offrent de l'espace pub gracieux

Les radios du Syndicat des professionnels de l’audiovisuel des départements d’Outre-Mer (SPADOM) présentes en Guadeloupe, Martinique, Guyane, St. Martin/St. Barthélémy, la Réunion et Mayotte, annoncent mettre gracieusement à la disposition des annonceurs des secteurs du tourisme, de la restauration et de l’hôtellerie ses espaces publicitaires pour un montant de 500 000 €. Secteurs particulièrement touchés par la crise de Covid-19 actuelle. Au global, le SPADOM revendique toucher quotidiennement près d’1 million d’ultramarins.

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