France-Antilles : le gouvernement se dit « mobilisé »

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Le gouvernement est « mobilisé » pour l'avenir de la presse en outre-mer, a assuré mercredi Annick Girardin, ministre des Outre-mer, alors que le groupe de presse France-Antilles est en grande difficulté économique. « Le gouvernement est bien entendu mobilisé depuis quelques mois », a souligné la ministre, répondant à une question du sénateur (LREM) de Guadeloupe Dominique Théophile. Le gouvernement attend « avant la fin de l'année » des propositions de l'IGAC (Inspection générale des affaires culturelles) au sujet du groupe de presse France-Antilles.

Le groupe, propriétaire des principaux quotidiens de Martinique, Guadeloupe et Guyane, a été placé en redressement judiciaire le 25 juin, situation qui met en péril 285 emplois. « Le tribunal de commerce de Fort-de-France se prononcera fin novembre », a précisé Mme Girardin. « La presse écrite quotidienne en outre-mer connaît malheureusement des difficultés, aux Antilles bien sûr mais aussi en Guyane et à l'île de La Réunion », a-t-elle rappelé. En proie à d'importantes difficultés financières, le Journal de l'île de La Réunion a été placé en septembre en sauvegarde par le tribunal de commerce de Saint-Denis.

La ministre a également assuré que le gouvernement avait « décidé de pouvoir échelonner dans le temps les dettes sociales et fiscales pour certains de ces organismes ». Enfin, « il faut que le comité interministériel de restructuration industrielle (...) puisse agir sur ce sujet, le Premier ministre l'a acté et validé », a dit la ministre. « Le dynamisme d'une presse régionale est fondamental dans nos territoires d'outre-mer comme partout », a ajouté la ministre, avant de conclure : « C'est le droit à l'information, c'est bien sûr aussi la vie démocratique qu'il nous faut défendre ».

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